29 avril 2010

AVRIL 2010 MARTINIQUE SAINTE LUCIE














AVRIL 2010


MARTINIQUE SAINTE LUCIE MARTINIQUE


De retour de Grenade, nous jetons l’ancre derrière « Brimbelle » étonné et heureux de voir « Fidelio ». Nous ne connaissons pas ce bateau mais dans notre stock de pare battage, nous en avons un au nom de Brimbelle ???


Nous apprenons que le propriétaire de « Brimbelle » à été pris en charge par les précédents propriétaires de Fidelio lors de son naufrage pendant la traversée de l’Atlantique en 2000.

Nous transportons depuis 7 ans ce pare battage, vendu avec le bateau.

Mais le plus beau reste à venir…


Pour lui rendre son pare battage, « Brimbelle » ayant quitté notre secteur, nous l’avonconfié à « Morgane » ami de « Brimbelle ». Nous apprenons alors que « Morgane » attend des Paimpolais que nous connaissons bien Norbert et Patricia.


Grosse surprise le soir sur les pontons du Marin ??


Nous quittons ensemble le mouillage les uns pour la Dominique et nous pour Fort de France où nous devons retrouver d’autres Paimpolais que nous embarquons pour une semaine à Sainte Lucie.


« A trop écouter la météo on reste au bistro ». Proverbe Breton, qu’on aurait du suivre…


Le vent est tombé et nous ferons beaucoup de moteur, ce qui nous permet de suivre de gros dauphins pas trop farouches. Première escale à Rodney.

Clearance majorée pour cause d’over time. Bus et marché à Castries.


Nous allons jusqu’au village de La Soufrière sous voile. L’embrayage du moteur se coince et ne nous permet pas d’entrer dans Marigot Bay mais le temps d’arriver au sud de l’ile, Elie a déjà réparé. Nous attrapons une bouée à « Malgré tout » mouillage cocotier pour deux jours.


Petite plongée avec tuba autour du gros Piton.


Le lendemain visite du village et du jardin botanique, puis plongée dans la réserve devant « Jalousie Plantation » nous sommes vite incommodés par les méduses et nous terminons la soirée au bar de l’hôtel. Ici on ignore la monnaie locale. Tout se paie en US$.


Nous connaissons bien Ste Lucie mais c’est toujours un plaisir de se baigner dans les réserves marines où le poisson abonde à l’inverse des réserves de Martinique pillées par la pèche intensive aux casiers et au filet. Nous allons jusqu’au petit port de pèche de Vieux Fort que nous découvrons en pleine effervescence lors du débarquement des poissons. Ici pas de gros hôtels ni de plage, ni de villas somptueuses. Tout est typiquement Saint Lucien.


Chaque jour nos invités débordent d’idées à la cuisine.

Traversée retour sous la pluie et sous voile.


Nous sommes contents de retrouver Le Marin, Nous accompagnons nos amis au taxico pressés de retrouver le confort hôtelier de la capitale, puis entre deux averses nous allons dire au revoir à Norbert et Patricia qui après un baptême de la mer mouvementé est devenue un vrai marin.


L’escale du Marin est souvent technique. En vue de la traversée, nous changeons notre gréement qui a déjà 20 ans. Si celui d’origine était surdimensionné, celui de remplacement me parait beaucoup plus léger !!!


Gros nettoyage du bateau, lessives et approvisionnement.


Il nous reste à régler le problème de l’iridium. Pourra-t- on en avoir un ?