03 décembre 2005

Voyage a terre CANAIMA ET SALTO ANGEL







CANAIMA-SALTO ANGEL

Le lendemain nous reprenons le Por Puesto (taxi collectif) pour Ciudad Guyayana, traversons l’Orénoque en bac et prenons un deuxième bus jusqu’à Ciudad Bolivar.
Cette ancienne ville coloniale est assez jolie dans son quartier ancien autour de la cathédrale. Nous en profitons pour faire ressemeler les chaussures de marche de Elie et prospecter pour l’hôtel qu’il nous faudra au retour. Seul l’hôtel Colonial paraît avenant mais le quartier qui borde l’Orénoque est vraiment bruyant…
Nous sommes venu ici pour voir la plus haute chute du monde le Salto Angel 1005m. et la région de la Gran Sabana qui renferme les Tepuys monts caractéristiques aux parois abruptes et aux sommets plats ainsi que d’innombrables cascades.
C’est un endroit très couru et nous nous trouvons dans un flot de touristes américains venu droit de notre marina et ayant payé un maximum en « packages » organisé.
Les américains n’aiment pas du tout être seuls surtout dans un pays comme le Venezuela et se demandent comment on peut voyager comme nous en bus !
Nous prenons un petit avion jusqu’à la lagune de Canaima ou habitent les indiens Pemons et embarquons en pirogues de bois pour une ballade sur la lagune et la visite de plusieurs chutes, puis remontons la rivière Caroni, torrent large par endroit. Les pirogues filent entre les roches. Nous bifurquons ensuite sur le fleuve Kurun, et arrivons trempés au campement. De là nous marchons 45mn pour arriver au bas du Salto Angel. C’est grandiose. La forêt déborde de fleurs et d’orchidés. Retour moins agréable au camp sous une pluie diluvienne.
Le campement est situé juste devant le Salto Angel et comme il manque une moustiquaire et je suis la seule disposée à m’en passer. Je peux voir la chute changer de couleur avec le lever du jour.
Nous n’avons pratiquement pas eu de moustiques pendant notre voyage et d’après les habitants la partie nord du Delta n’est pas infestée par la malaria mais il vaut mieux choisir sa saison.
Au retour nous préférons revenir à l’ hôtel « La Casita » tenu par des Allemands.
Les petites huttes avec douches, wc, ventilateur sont très propres. Elie est fiévreux et file se coucher, moi, je profites de la piscine et je nage pour faire disparaître mon mal de dos persistant. De nombreux voyageurs se retrouvent là avant ou après leurs expéditions et chacun fait des efforts pour communiquer dans toutes les langues.
Nous devions repartir pour les Andes Venezueliennes mais nos états respectifs nous font choisir un retour au bateau pour retrouver la forme.
Nous prenons notre bus de retour de Ciudad Bolivar à Puerto la Cruz où nous arrivons au bout de 4h1/2.
Qu’il est doux de se retrouver chez soi !