31 janvier 2006

Guadeloupe-Antigua-Barbuda-St Barth-St Martin




SEMAINE 1-2-3

Nous quittons le ponton de Fort de France le 4 janvier en direction d’Antigua. Cette fois nous ne passerons pas par la rivière salée (les moustiques y sont trop agressifs) mais par la cote ouest. Il fait beau et nous avons un bon vent jusqu’à Deshaies. A l’approche de la baie 2 beaux thazards se prennent dans nos lignes.
Nous passons la nuit dans ce mouillage tranquille après avoir partagé le poisson avec nos voisins.
Tôt le lendemain nous partons pour Antigua 70 miles de Deshaies. Le vent toujours impeccable nous permet d’avancer au prés voiles bordées sur un seul bord. Vers17 heures, nous mouillons devant la plage de Jolly Harbour, une lagune transformée en marina de luxe pas très jolie, en revanche la plage est magnifique et tranquille.
Nous sommes en « over time » pour faire notre entrée dans le pays nous profitons des derniers rayons du soleil pour aller plonger à la pointe de l’île.
L’eau est laiteuse et on n’y voit rien nous allons sur la plage faire un « peeling » au sable. Rien de tel pour se faire une peau douce.

Le lendemain, les formalités d’entrée sont vites expédiées, Nous passons du bureau de police à celui des douanes puis de l’immigration et dans la foulée nous devons faire le chemin inverse pour recevoir un reçu agrafé nous permettant et d’aller à Barbuda et de s’y promener pour 1 mois si on veut.
L’entrée à Jolly Harbour est moins chère qu’à English Harbour où l’on doit régler la taxe de parc national. Mais c’est nettement moins beau.

Nous mettons un certain temps avant de découvrir Barbuda à seulement 25 miles au nord. Cette île plate bordée d’un grand plateau corallien ne se repaire qu’à ces palmiers et ses 500 épaves. On ne peut l’approcher que de jour.

Nous allons mouiller au sud à Cocoa Point avec l’arrière pensée de rendre visite au nombreux massifs coralliens en apnée.
Nous ne sommes pas déçu langoustes, gros perroquets etc.… un vrai régal pour les yeux, nous sommes dans une réserve.

Nous ne restons que deux jours car la météo se dégrade et j’appréhende de quitter ce mouillage en catastrophe et de nuit.

Dés le soleil levé nous filons vers Saint Barth distante de 60 Miles.
Le vent forci mais c’est encore gérable. La vaste baie de Saint Barthélemy est envahie de gros bateaux de croisières. Nous n’essayons pas d’imaginer le grouillement à terre. L’année dernière à la même époque c’était une ville fantôme où avec Roland et Brigitte nous faisions résonner nos pas sur le pavé désert.

Nous n’y passons que la nuit la météo est en alerte orange. Il ne faut pas traîner. Saint Martin n’est plus qu’à 11 miles.

Nous mettons 3 heures pour arriver à l’entrée du pont coté Hollandais. Les heures d’ouverture sont un peu confuses et personnes ne répond à la VHF.
Nous observons les mouvements des autres bateaux et dès que le feu passe au vert, nous levons l’ancre et filons vers l’entrée.

Nous mouillons coté Français devant l’autre pont proche des pontons de débarquement.

C’est mardi, nous allons rester ici jusqu’à dimanche, jour d’arrivée de Dominique et Max. Lessive, internet, nettoyage, plein d’eau et de gasoil bricolage et repos quand je peux. Nous faisons vérifier la survie et nous nous rendons compte que la nourriture y est plus que restreinte et qu’en cas de problème il faut vider tout ce qui peut se manger à bord.

La météo est chaque jour un peu plus effrayante des PAN PAN sur la VHF nous informent des disparitions d’équipage ou navire à la dérive. Nous n’osons pas nous absenter de peur de déraper ou de se faire accoster par des voiliers dont les amarres ont lâché. Elie doit aider un catamaran à retrouver une place. Il s’était scotché sur nous et n’avait qu’un moteur en état.