20 février 2009

BONAIRE















































































BONAIRE * 6

Bonaire n’est qu’à 32 Miles nautiques (60 km). Nous y arrivons vers 14 heures. Cette île des Antilles Hollandaises est une réserve et il est interdit d’y mouiller une ancre. Le seul endroit pour les bateaux se trouve devant la capitale Kralendijk où une quarantaine de bouée ont été installées par le Bonaire national Marine Park. Lorsqu’elle sont toutes occupées on peut aller s’installer au ponton du gasoil de la marina qui en a la gestion. Justement, lorsque nous arrivons, tous les corps morts sont occupés. En route donc pour le ponton du fuel. Nous y retrouvons « Island Time », notre voisin Américain des Aves. Il a une heure d’avance sur nous mais l’avantage de la langue. Il a déjà trouvé une voiture et se propose de nous emmener faire nos papiers d’entrée, douane, immigration etc… Nous nous laissons faire. Pour le retour il tient à prendre un taxi. Adieu la ballade à pied en bord de mer. Puis notre Captain Chase (c’est son prénom) nous donne rendez vous pour 19 h au restaurant « Patagonia » Restaurant situé devant la Marina et spécialisé dans la viande Argentine. Elie ne résiste pas à la tentation mais commence à trouver notre chaperon un peu accaparant. Chase vient à bord pour le « happy hour ». Nous lui faisons découvrir le Ty Punch, le pâté des Landes qu’il trouve bon, quant au roquefort, même avec des tartines de beurre il a beaucoup de mal à avaler.
Notre bateau est à quai et c’est un sacré avantage après une dégustation des vins du Chili. Nous restons deux jours au ponton de Harbour Village Marina dans une nuée de moustiques venus de la lagune voisine. Nous y retrouvons « Ragainé II » Andrius le papa parle anglais avec son fort accent Lithanien, et m’embrasse sur la bouche. Mercredi matin nous sautons sur la première bouée qui se libère.
Les bouées s’étalent en front de mer. Certaines places sont plus recherchées que d’autres. Devant les bars à musique, Le Karel’s Bar en particulier il est difficile de dormir avant 3 heures du matin.
Notre Captain Chase ne nous a pas abandonné. Il a loué une voiture et tient à nous en faire profiter. Alors que j’essaie de progresser en Anglais, Elie se fâche de ne rien comprendre.
Nous visitons à l’Américaine (Chase prend les photos sans descendre de voiture) le sud de l’Ile avec les salines et leurs maisons d’esclaves, les flamants roses aussi nombreux que les goélands chez nous,, les spots huppés de kite surf et planche à voile.
Arrêt au bar de la plage. Nous sommes loin de nos Antilles. Cela ressemble plutôt à Sainte Maxime. Les serveuses plus mignonnes les unes que les autres et parlent 3 ou 4 langues. Retour par le gros super marché et rendez vous pour dîner au « It Rains fishs ».
Décidément les restaurant ici ont aussi une autre allure que nos habituels restaurants Antillais. La cuisine est de qualité et servie avec le sourire. Nous pouvons sortir le soir, et surprise, il est inutile de cadenasser les annexes au ponton.
Nous essayons de prendre un peu de distance avec Chase qui ne nous lâche plus.
Jeudi nous quittons notre boule (mais y laissons notre annexe) et allons faire du tuba à Klein Bonaire. Des bouées jaunes ont été installées tout autour de cette petite île située devant Kralendijk à 1 Mn de la cote ouest de Bonaire. Nous pouvons y attacher le bateau et plonger.
En principe on ne doit pas rester plus de 2 heures mais la concurrence n’est pas rude. Nous n’avons vu pendant la semaine qu’un autre voilier faire comme nous. Les bateaux locaux sont plus nombreux (2 ou 3 pas plus). Quel plaisir de pouvoir plonger et pique niquer devant ces plages désertes. Nous retrouvons le soir notre boule devant la capitale. Les manœuvres de prise de coffre n’ont plus de secrets pour nous. Le problème est autre lorsqu’on plonge dans des endroits accessibles par la route sur la grande île. Nous prenons souvent notre bouées entourées des bulles des bouteilles des plongeurs arrivés en voiture.
Lundi « Cassiopée » un ovni vient s’installer à coté de nous. Gérard et Joëlle nous donnent quelques renseignements pour arriver à Curacao car je n’ai aucun document.
J’oublie de dire qu’ici la langue officielle est le Hollandais mais la majorité parle le papiamento mélange d’Espagnol, de Portugais de Hollandais, de Français et d’Africain.
Nous arrivons à nous faire comprendre avec nos 3 langues.

Nous avons décidé de partir mardi mais la météo nous joue de tours. Il pleut toute la nuit et le vent disparaît. Partons nous ? Il y a 40 Miles pour Curacao mais on peut s’arrêter à Klein Curacao qui n’est qu’à 20 Miles. Nous partons dans un crachin Breton. Vent arrière, on avance péniblement à 3 Nd. Nous passons au radar devant deux cargos qui semblent attendre…Puis en apercevons un troisième qui semble aussi immobile.
Nous sommes en vue de Klein Curacao avec sa grande épave au sud et son phare.