08 mars 2008

LES VACANCES











MARTINIQUE –SAINTE LUCIE

Le 24 février nous prenons les filles à la descente de l’avion. Nous commençons les vacances par une courte navigation jusqu’à L’Anse Chaudière au sud du village d’Arlet. Le vent nous pousse jusqu’au rocher du Diamant.
Premiers plouf parmi les poissons multicolores. Sonam fait son baptême de plongée en scaphandre mais à la vue de la première minuscule murène, elle remonte dare dare à la surface.. Nous sommes pratiquement dans l’eau toute la journée et regagnons le bord avec les derniers rayons du soleil après un dernier bain depuis la plage du village d’Arlet.

Mardi, départ pour Saint Pierre où nous mouillons après 3 heures d’une navigation tranquille. Les nuages restent obstinément accrochés au sommet de la montagne Pelée et il pleut presque sans interruption. Le moral des vacanciers et de l’équipage est en chute libre. Nous profitons du ciel couvert pour aller à pied visiter la rhumerie Deppaz. La récolte de la canne n’est pas commencée, retard du au cyclone Dean
Mercredi toujours pluie et vent. Nous visitons le musée qui retrace l’histoire de l’irruption de 1902 pour attendre une éclaircie.
Je raconte à Sonam l’histoire de cette capitale qu’a été St Pierre puis nous allons voir les ruines de l’église du fort, du théâtre et le cachot d’un des rescapé Cyparis. Nous avons le temps d’aller jusqu’au musée des sciences de la terre qui se trouve à la sortie de la ville. Le temps est définitivement pourri. Nous levons l’ancre pour retourner vers le sud.
Nous passons une journée entière à l’Anse Chaudière. Sonam reconnaît déjà tous les poissons. Avec Solange elles en dessinent sur les cartes postales qu’elles envoient.
Vendredi nous partons pour Sainte Lucie. La météo est bonne, nous avons 24 MN à faire jusqu’à Rodney Bay soit environ 4 heures de navigation.
Nous réduisons les voiles pour faire une navigation tranquille mais dés la sortie de la baie nous sommes couchés par les claques du vent. La météo a été trop optimiste et pendant 4 heures nous sommes secoués par une houle de 4 m et un vent force 6. Sonam se sent toute jaune et va dormir.
Elie a mis son ciré mais se fait tremper à la barre par les déferlantes.
Nous mouillons dans la baie après 5 heures d’une navigation musclée. Les rafales de vent sont terribles même au mouillage et nous ne sommes pas sures de pouvoir aller à terre avec notre annexe.
Nous faisons un essai après le repas. Sur la cote, c’est le grand calme. Après la clearance d’usage, nous terminons la soirée sur la plage.
Samedi départ en bus pour le grand marché de Castries la capitale. Nous faisons nos appro de magnifiques fruits et légumes pour la semaine. C’est à peu près 4 fois moins chers que dans les îles Françaises et le choix est incomparable. Mangues, avocats, prunes cythère, caramboles etc sans oublier les poissons et la viande.
Nous levons l’ancre pour la baie de la Soufrière où nous arrivons à 12 h 30. Nous négocions avec Daniel qui a reconnu Elie la ballade au cratère du volcan ainsi que celle du jardin botanique refusant d’aller se tremper dans les bains d’eau chaude à la propreté douteuse de la cascade.