LA ROUTE DE STE LUCIE AUX ILES A B C
LA ROUTE DE SAINTE LUCIE AUX ILES ABC. 3
Entre Ste Lucie et Bonaire, nous avons plusieurs possibilités.
1- Si le vent est modéré :La route directe avec arrêt aux Iles Aves appartenant au Venezuela.
2- Si le mauvais temps se détériore, la descente par les Antilles du sud, Grenade et les îles Testigos , puis Marguarita, Tortuga (Venezuela). Cette option nous semblait un peu longue.
3- Si le vent est trop arrière, la descente vers Blanquilla (Venezuella), puis remontée sur les Aves .
Samedi 31 janvier, nous levons l’ancre à 7h30.
Il fait beau mais le vent reste fort et malgré la voilure réduite, nous ferons 121 miles le premier jour. Chacun reprend sa place sur le bateau. Le domaine d’Elie est sur le pont : pour hisser les voiles, les régler, et surveiller le cap. Moi je m’active entre l’intérieur et l’extérieur sans problème sur un sol souvent très mouvant. Je surveille la route sur le GPS, je remplie la cahier de bord, et fais le point toutes les heures, j’essaie de varier la cuisine, de faire la vaisselle et surtout ranger et caler le tout avant d’expérimenter la loi de Newton. J’attrape quand même quelques bleus dans cet univers mouvant. Quant à Elie, sensible au mal de mer, il évite carrément de descendre à l’intérieur, sauf pour y dormir.
Dimanche, le temps est au beau fixe, nous avançons voiles en ciseau, amure que nous nous risquons à garder la nuit. C’était un jour à mettre le spinnaker…. Cette fois nous faisons 161 Miles nautiques. Avec un peu de chance, je me dis que nous arriverons suffisamment tôt aux Iles Roques pour y faire un petit somme tranquille et repartir le lendemain. Car de là, il ne reste qu’une vingtaine de Miles pour les Aves, où nous devons impérativement arriver de jour. Un oiseau fatigué s’installe sur le GPS pour la nuit.
Lundi le temps est complètement couvert De gros nuages roulent sur l’horizon. Malgré les averses le vent reste constant mais nous ne voyons plus ce gros cargo qui passait dans notre cap. Nous mettons le radar en marche pour repérer sa route. Miracle, non seulement nous repérons l’intrus mais également les nuages de pluie qui filent vers l’est. Génial ce radar !.
Le capitaine décide de réduire notre vitesse. Adieu tangon et route au 244° pour l’ouest des Roques. A 19 heures nous sommes au travers du phare de Gran Roques. Nous continuons pour nous mettre à l’abri derrière les Iles et attendre le jour. Ce que nous ignorions c’est que la houle de 3 mètres au large est perturbée lorsqu’elle tourne autour de l’ île, mais cette option nous sort de la route des cargos nombreux dans cette zone. Dans ce chaudron de sorcière nous sommes ballottés toutes voiles affalées. Je surveille du coin de l’œil les éclats du petit phare de Cayo de agua à l’ouest des Roques.
A 3 heures du matin nous décidons de repartir avec un tout petit génois pour arriver de jour aux Aves.
Entre Ste Lucie et Bonaire, nous avons plusieurs possibilités.
1- Si le vent est modéré :La route directe avec arrêt aux Iles Aves appartenant au Venezuela.
2- Si le mauvais temps se détériore, la descente par les Antilles du sud, Grenade et les îles Testigos , puis Marguarita, Tortuga (Venezuela). Cette option nous semblait un peu longue.
3- Si le vent est trop arrière, la descente vers Blanquilla (Venezuella), puis remontée sur les Aves .
Samedi 31 janvier, nous levons l’ancre à 7h30.
Il fait beau mais le vent reste fort et malgré la voilure réduite, nous ferons 121 miles le premier jour. Chacun reprend sa place sur le bateau. Le domaine d’Elie est sur le pont : pour hisser les voiles, les régler, et surveiller le cap. Moi je m’active entre l’intérieur et l’extérieur sans problème sur un sol souvent très mouvant. Je surveille la route sur le GPS, je remplie la cahier de bord, et fais le point toutes les heures, j’essaie de varier la cuisine, de faire la vaisselle et surtout ranger et caler le tout avant d’expérimenter la loi de Newton. J’attrape quand même quelques bleus dans cet univers mouvant. Quant à Elie, sensible au mal de mer, il évite carrément de descendre à l’intérieur, sauf pour y dormir.
Dimanche, le temps est au beau fixe, nous avançons voiles en ciseau, amure que nous nous risquons à garder la nuit. C’était un jour à mettre le spinnaker…. Cette fois nous faisons 161 Miles nautiques. Avec un peu de chance, je me dis que nous arriverons suffisamment tôt aux Iles Roques pour y faire un petit somme tranquille et repartir le lendemain. Car de là, il ne reste qu’une vingtaine de Miles pour les Aves, où nous devons impérativement arriver de jour. Un oiseau fatigué s’installe sur le GPS pour la nuit.
Lundi le temps est complètement couvert De gros nuages roulent sur l’horizon. Malgré les averses le vent reste constant mais nous ne voyons plus ce gros cargo qui passait dans notre cap. Nous mettons le radar en marche pour repérer sa route. Miracle, non seulement nous repérons l’intrus mais également les nuages de pluie qui filent vers l’est. Génial ce radar !.
Le capitaine décide de réduire notre vitesse. Adieu tangon et route au 244° pour l’ouest des Roques. A 19 heures nous sommes au travers du phare de Gran Roques. Nous continuons pour nous mettre à l’abri derrière les Iles et attendre le jour. Ce que nous ignorions c’est que la houle de 3 mètres au large est perturbée lorsqu’elle tourne autour de l’ île, mais cette option nous sort de la route des cargos nombreux dans cette zone. Dans ce chaudron de sorcière nous sommes ballottés toutes voiles affalées. Je surveille du coin de l’œil les éclats du petit phare de Cayo de agua à l’ouest des Roques.
A 3 heures du matin nous décidons de repartir avec un tout petit génois pour arriver de jour aux Aves.
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