25 novembre 2006

EN ROUTE VERS LES GRENADINES Novembre 06


10 Novembre 2006
Sans nouvelle du facteur nous décidons de partir.
Nous avons fait la connaissance sur le chantier d’un couple désirant faire route avec nous vers les Grenadines qu’ils ne connaissent pas.
Ensemble, nous quittons Ste Anne pour Rodney bay à Ste Lucie. Le vent est sud -est ce qui n’est pas l’idéal pour faire du sud mais nous avançons bien.
Nous sommes dans les temps pour les formalités d’entrée. L’employé est particulièrement aimable et fait de l’humour en remplissant lui même son papier.

Samedi, jour de marché à Castries. Nous prenons le bus pour la capitale où nous faisons l’approvisionnement pour 10 jours. Ici, c’est à peu près quatre fois moins cher que dans les îles françaises.
Notre descente continue tranquillement, arrêt à Marigot Bay pour le déjeuner. Un immense complexe hôtelier est sorti de terre depuis l’année dernière. Nous sommes seuls dans la baie. Nos amis continuent plus au sud pour cause de panne électrique. Ils veulent prendre une bouée devant le village de la Soufrière n’étant pas sûr du redémarrage de son moteur.
Nous les rejoignons dans l’après midi.
Il suffit de peu de temps à Elie pour réparer la panne au grand étonnement de nos amis qui pensaient devoir rebrousser chemin.
Départ le lendemain pour Saint Vincent. Nous avons là un spot « noix de cocos ». Nous mouillons au raz de la falaise. Nous échangeons du barracuda contre des noix que les enfants nous jettent dans l’annexe.
John, sur sa vieille planche vient nous voir. Il repart lui aussi avec son morceau de poisson. (pour Marie, ce n’est pas celui qui voulait « te marier »).
La descente vers le sud continue. Nous ferons les formalités d’entrée dans les Grenadines à Bequia. L’employé est moins sympa qu’à Ste Lucie mais quand même très souriant.

Prochaine escale à Mayreau. Des boutiques se sont installées sur la plage. Les vendeurs de langoustes se suivent mais Elie les repoussent chaque fois.
Je ne pourrais discuter qu’une fois. Le prix de la livre est bas mais la langouste pèse un poids fou. Et comme ils n’ont pas de balance…