09 avril 2009

LOS ROQUES VENEZUELA






































LES ROQUES 11° 50’ 559 N – 66° 55’ 701 W VENEZUELA 13


Los Roques est un incroyable plan d’eau tranquille de 14 par 25 Miles protégé par les nombreux îlots coralliens Naviguer y est facile car la couleur de l’eau indique les bons endroits où passer. C’est aussi une réserve, mais la pèche y est possible à la ligne.

Nous avons choisi comme point d’atterrissage « Cayo de Agua », point le plus à l’ouest des Roques, facile a trouver grâce à son phare si nous arrivons de nuit et dont la baie est largement ouverte. La mer est si calme que nous arrivons après 7 heures de navigation, un peu abrutis de soleil, mais heureux de pouvoir sauter à l’eau. Le seul intérêt de cette grande baie est son accès facile.

Les fonds de sable et d’herbe sont à 3m presque partout mais n’offre que peu d’intérêt pour le plongeur.

Il y a quatre ans, nous avions été enchanté par une autre île et nous décidons de nous y installer jusqu’au départ. Nos cartes sont très succinctes et nous devons ouvrir les yeux pour reconnaître les îlots bas reliés par un trait de sable. « Noronsquis » se trouve à 12 Miles de cayo de agua dans le Nord Ouest et nous rapprocherai de la sortie Est.

Nous avons un point GPS qui nous approche de la passe et notre mémoire tout à coup se souvient. De plus la marée basse laisse apercevoir les quelques tètes de coraux affleurantes.
Nous serpentons jusqu’à la plage et mouillons dans 3 m tout près du rivage. Un voilier Venezuelien nous accueille mais nous laisse seuls pour la nuit.
Sur la plage les baigneurs venus par barques rapides avec leurs parasols et leur glacière à pique nique depuis Gran Roques passer la journée ne tardent pas à repartir.
Nous allons nager dans le corail pour retrouver les magnifiques Awaks bleus (genre de poisson perroquet) vus à notre premier passage. Nous nageons dans un véritable aquarium. Les tortues viennent respirer autour du bateau alors qu’une colonie de calamars s’est installée sous la coque.
Nous n’entendons que les plouf des pélicans et le cri des mouettes. La nuit est tranquille. Au loin nous apercevons les lumières d’une ville, c’est un rassemblement de gros motor boats de 2 ou 3 étages spécial pèche au gros installés devant la plage de « Crasqui ».

Nous décidons de continuer notre route de retour et levons l’ancre dimanche dès que le soleil est suffisant pour éclairer la passe. A 8 h nous sommes dehors. Nous écoutons les nouvelles des amis de Martinique sur la BLU. Et filons vers le nord pour éviter l’île de Orchilla « zone militaire interdite », le second bord est directe sur Margarita où nous espérons pouvoir faire le plein de gasoil. Nous arrivons à Juan Griégo au Nord est de l’Ile après 48 heures d’une navigation bruyante trinquette et voile bordée au près et moteur.
Juan Griego est une jolie station balnéaire et nous sommes tentés d’y passer quelques jours et nous reposer.
Nous sommes devant le magnifique ponton du fuel, mais pouvons nous en acheter ?? Nous allons interroger le pompiste, il nous faut une autorisation. Elle nous est refusée par la Guardia Civile. Le gasoil n’est vendu aux plaisanciers qu’à Porlamar.
Avant de lever l’ancre la » guardia civile » vient fouiller le bateau. Enfin nous partons pour 40 Milles de vent dans le nez toujours et cette fois moteur plein pot pour arriver avant la nuit..