24 novembre 2005

Retour au Venezuela







SEMAINE 40

RETOUR au VENEZUELA-

CHACACHACARE- MARGUARITA

9 octobre,7h20 Paris. Nous quittons la rue La Vacquerie ou Solange et Renan nous ont reçu pour notre dernière nuit en France. J’ai avec moi la feuille de route que Brigitte m’a sortie de son ordinateur et qui minute le trajet en métro et RER jusqu’à Roissy.
Pas de foule à l’enregistrement, notre avion a deux heures de retard et étrangement personne ne montre son impatience. Des bagages sans propriétaires sont débarqués … la routine, et enfin nous décollons.
Aéroport de Caracas. Il nous reste ½ h pour récupérer les bagages, passer la douane, changer d’aéroport et trouver notre avion de correspondance.
Les douaniers sont bienveillants et nous indiquent la direction à prendre.
Nous marchons sous un soleil de plomb jusqu’à l’aéroport national (400m) Quelle belle invention que les sacs à roulettes.
Second enregistrement, c’est l’heure du départ mais l’avion de l’Aeropostal a aussi du retard… Nous attendrons une petite heure.
Marguarita Il est 17h30 (minuit en France) Courte discussion avec le taxi pour le prix de la course (il ne connaît pas le chantier et c’est Elie qui le guide) Il fait nuit noire, la route n’est pas éclairée. Les Venezueliens ne connaissent pas les contrôles techniques. Ils roulent pleins phares ou avec un seul ou pas du tout éclairés. Nous arrivons après 1/2h d’angoisse. Nous cherchons Fidelio dans cette forêt de coques et de bers métalliques car on l’ a changé de place. Le chantier est bien éclairé, cela nous facilite la tache. Fidelio est là tout rouge du sable qui le couvre. L’intérieur est resté impeccable.
Nous reprenons vite nos habitudes : La préparation du bateau avant remise à l’eau est agréablement entrecoupée par le repas de midi que l’on prend à l’ombre des tamariniers chez « Croucho » juste en face du chantier et des visites que l’on s’accordent entre « voileux »

Comme à chaque retour, le sac d’Elie est plein de pièces détachées. Un support de radar en alu, l’engrenage du guindeau en bronze, et de multiples pièces préparées par Christophe pour Fidelio. C’était mieux de passer la douane sans ouvrir le sac
Nous avions commander de nouvelles capotes et tauds divers il y a 6 mois, le fabricant vient tous les jours. Hier il a percé deux trous et sa perceuse est tombée en panne de batterie… ça avance …
Chacachacare est un désert torride nous sommes à 1h de bus de la capitale Porlamar c’est, sous cette chaleur, toute une expédition. Heureusement des commerçants ambulants passent chaque jours avec des fruits et des légumes variés, nous avons également une épicerie qui vend les produits de bases et du pain correct (pas sucré). Ce matin nous avons eu le vendeur d’eau en bouteille nous en avons fait un stock en prévision de la navigation car à terre nous buvons l’eau du robinet réfrigérée.
Au bout de 10 jours nous sommes enfin prêt, nous reprenons la mer avec plaisir : cap sur Puerto la Cruz.