30 janvier 2008

SABA STATIA 17 01 08






























SABA- STATIA (SAINT EUSTATIUS) 17 01 08

Il n’y a que 17 MN de Saba à l’unique ville de Saint Eustatius : Orangestad. C’est une colonie autonome rattachée à St Martin faisant partie des Antilles Néerlandaises. Jusqu’en 1781 le commerce dans ce port franc a été très florissant. Il ne reste plus de cette période faste que les ruines des entrepôts le long de la baie et quelques bâtiments dans la ville haute tel que le fort, ou l’ancienne église et une ou deux maisons. La baie est large avec un terminal pétrolier et gazier au nord. Nous ne sommes que 2 voiliers. Nous décidons d’attendre le lendemain pour aller faire notre entrée. La proximité du terminal concentre dans la baie de nombreux cargos de toutes tailles qui cherchent leur route en s’aidant de projecteurs. Les pousseurs et remorqueurs vont et viennent éclairant la nuit de lumières multicolores. Ce terminal fait travailler la majorité des habitants.
Après une nuit très balancée, nous sommes dispos pour aller à terre. Le ponton des annexes est encombré et il est difficile une fois amarrés de pouvoir escalader le quai. Un passant obligeant m’aide en riant. Nous allons au bureau du port. L’ énorme employée nous fait remplir les papiers sans aucun sourire et tout juste aimable. Vu le nombre de voiliers, elle n’est pourtant pas bousculée. Il a fallu que je bataille pour faire entrée et sortie simultanée.
La visite de la ville a peu d’ intérêt tout paraît endormi. Nous découvrons une bibliothèque tenue par une vieille Hollandaise charmante avec une cyberbase toute neuve que nous inaugurons. A l’office de tourisme nous essayons de trouver un plan pour aller escalader le volcan de 600m. Une employée aussi Enorme et aussi peu souriante que celle du port fini chacune de ses propositions par le tarif en US$. 6 /pers et par ballade plus 5US$ pour le taxi. On prend un « package » de 2 ballades et elle appelle le taxi pour le lendemain. Nous sommes a l’heure au rendez vous mais attendons encore notre taxi. Entre temps nous faisons affaire avec un autre dont le tarif est nettement plus avantageux pour la même course et le chauffeur charmant. Notre randonnée est très agréable à l’ombre de la forêt. Les Bernard l’Hermite dans leur coquille de Troque des Antilles ou d’Astrées spiralées dévalent le sentier à notre approche. En bas, nous retrouvons notre souriant chauffeur qui nous emmène faire quelques courses avant de nous déposer au ponton.
Statia ne nous laisse pas de souvenir extraordinaire mais il faudra revenir pour y plonger car avec toutes les batailles navales du XV111 siècle, la baie est truffée d’épaves.








































SAINT MARTIN SABA 14 01 2008











SAINT MARTIN- SABA 14 01 08

Saba est une Ile volcanique de 13 km2 et 1100 habitants distante de 16 Miles.. C’est un cône aux pentes abruptes sans abri pour les bateaux. Profitant du temps calme et d’une houle faible, nous décidons d’aller visiter l’île et d’y faire quelques plongées . Le « Saba Marine Park » a installé des bouées pour les voiliers de passage. Nous devons faire les formalités d’entrée au port de Fort Bay. La bouée jaune réservée au voilier est assez éloignée de la digue et en plein vent. Fidelio saute nerveusement. Enfin nous trouvons le petit ponton des annexes. L’Immigration et le bureau du Saba Marine Parc sont cote à cote, ensuite le bruit d’enfer de la centrale électrique qui vient de recevoir un nouveau générateur et les clubs de plongée. Derrière cette façade se trouve la pompe à essence et ses gros réservoirs. Ce port ne reçoit que de petits cargos De là, une route comme une échelle se perd dans la montagne. The Bottom, la principale ville est sur la hauteur. Nous apprenons qu’un meilleur mouillage se trouve à Well’s Bay. » la cote sous le vent » Ce n’est qu’à 1 MN 1/2. nous filons vers ce havre de paix. Nous attrapons la première boule jaune réservée au voilier…Elle se trouve face à « the ladder » qui mène à la maison du douanier C’est la première route de l’île. 1000 marches en pierre pour monter toutes les marchandises arrivant par bateau de la mer jusqu’au village situé dans le cratère. La première route en ciment date de 1943 , elle va jusqu’au port de Fort Bay.
Fidelio semble ici plus tranquille que devant le port. Ce n’est qu’une impression. Dés que le courant s’inverse, nous surfons sur les vagues , dépassons la boule jaune qui rappelle. Fidelio se met en travers de la houle et le voilà transformé en métronome « staccato véloce ».Je dois tout caler à l’intérieur Les trois autres voiliers sont pris de la même frénésie. Nuit blanche assurée pour tous…

Nous avons pris rendez vous avec un bateau de plongée qui doit passer nous prendre le lendemain matin, non sur Fidelio mais sur l’annexe que nous irons attacher à une autre boule. C’est une bonne précaution ! Il faut étire vif pour s’accrocher au bateau à étage en profitant du roulis qui nous sort de l’annexe pour nous envoyer sur son pont. Les palmes entre les dents ou presque.

Saba est renommé pour la beauté de ses sites de plongée. Nous en faisons plusieurs. The Pinnacles formés d’aiguilles en lave volcanique (requins assurés), the ladder et Tent reef avec ses plateaux et ses grottes grouillants de poissons et d’éponges.
Nous allons visiter cette Ile de poupée où le stop marche très bien. Nous nous faisons conduire à Windwardside et retournons à pied en passant par The Bottom. La plupart des randonnées empruntent les anciens chemins empierrés qui sont plutôt des escaliers. La ligne horizontale n’existe pas.
L’inconfort du bateau nous fait quitter Saba à regret. Les habitants sont très accueillants et communicatifs. Nombreux sont venus de Saint Domingue et l’Espagnol est couramment parlé.

ANTIGUA SAINT MARTIN GUADELOUPE











ANTIGUA SAINT MARTIN 05 01 08

L’alizé faible nous fait choisir une route directe pour Saint Martin. Nous évitons Saint Barthélemy où le mouillage de nuit est difficile dans les baies encombrées de bateaux. Nous avançons doucement toute la journée, et mouillons à Symson Bay (le coté Hollandais de St Martin) devant l’aéroport. Le premier avion qui décolle semble raser le mat. Jusqu’à 23h30 le ballet des décollages ou atterrissages est incessant, et ne reprendra qu’à 7 h. Ce qui nous permet de passer une bonne nuit.
A 9 h on se prépare pour passer le pont levant coté Hollandais… mais je ne suis pas assez rapide, il se referme devant notre nez. Nous décidons de gagner la partie française pour entrer dans le lagon par l’autre pont. Cette fois c’est réussi nous mouillons à Marigot dans 0,90 m d’eau.
Saint Martin est un port franc, nous y venons pour faire nos achats. Les shipchandlers ont un matériel énorme à des prix intéressants et Elie prépare ses futures améliorations sur Fidelio. D’année en année, la propreté du lagon se détériore. Les bateaux épaves habités sont nombreux et les pontons des chantiers en mauvais état n’invite pas à y laisser l’annexe Au bout de quelques jours nous décidons d’aller en week end dehors. A l’avance, nous regardons si l’ancre est claire car nous voulons être à l’heure pour le pont. La chaîne est enroulée autour d’un vieux moteur…heureusement facile à enlever.
Dehors ! les mouillages sympathiques sont nombreux. Le premier à Grand Case nous offre de très belles apnées dans la réserve du rocher Crolle suivi d’une énorme assiette de Rib’s que servent dans la fumée les lolos du front de port. Un arrêt à Tintamarre dans la réserve du nord de l’île pour éviter l’encombrement de la baie blanche. Nous traversons la passe pour aller dormir à l’Ilet Pinel où après le départ des charters days nous sommes seuls pour la nuit.
Dimanche, retour au lagon, direction le ponton du fuel pour remplir les réservoirs. Pas de chance ! La pompe est à sec et impossible de savoir quand elle sera approvisionnée. Qu’à cela ne tienne, on passe du coté Hollandais…
Le distributeur de Island Water World est absent. « closed for lunch ». On attend sagement amarré au ponton. (Nous n’avons pas trouvé les autres distributeurs dissimulés par les énormes yachts à moteur) A 18 h on imagine que la pompe ne réouvrira que lundi mais on vient nous prévenir que l’amarrage au ponton coûte 10 US$ pour la nuit, moustiques en plus. C’est gagné pour ce qui est de l’économie et coté Hollandais le fuel est 10% plus cher… Lundi matin,nous sommes ponctuels pour l’ouverture du pont et prenons la direction du sud.


09 janvier 2008

POINTE A PITRE Décembre 2007


POINTE à PITRE

26 Décembre. Nous quittons les Saintes pour Pointe à Pitre. Post Sciptum l’ami Paimpolais tire un bord vers Marie Galante. Depuis le 28 nous sommes au ponton visiteur de la marina. Il est temps de faire de l’eau et quelques lessives. Ce soir nous emmenons ma vieille copine Annick au restaurant.
Depuis la marina nous pouvons facilement allez en ville et au marché de la darse en annexe. A l’étale des poissonniers la foule fait la queue pour les langoustes. Nous sommes tenté malgré leur air fatigué.
31 décembre Le ponton est vide. Nous allons faire un tour du coté des restaurants de la marina. Un grand catamaran se rempli d’une foule chic. Homme en complet veston et femmes en tenue légère vont réveillonner à l’Ilet Pigeon au sud de la baie jusqu’à 3 h du matin. Le Ti Punch coule à flot et la musique est déjà forte.
Nous nous installons sur un banc devant la mer. Après le départ du bateau la nuit reprend son calme Un couple qu’Elie semble connaître s’installe a coté de nous. Ils sont en bateau aussi. On discute si bien qu’on se retrouve à bord de « l’Eden Rose » avec ti punch, foie gras et carry de langouste au menu. Rose et Pierre Jean sont Réunionnais. Il ont pensé à leur voyage dix ans avant leur retraite, ont acheté un voilier tout neuf de 12 m et navigue depuis 2 ans. Il l’appelle Captain’ Rose et lui c’est Mac Guiver.
Face à l’Eden Rose, un bateau de pèche au gros de 4 étage illumine l’eau de la marina. Mac Guiver frappe l’eau avec sa gaffe et à notre étonnement nous voyons apparaître des tarpons de 2 mètres et d’énormes barracudas curieux.
A minuit les feux d’artifices claquent de tous cotés. Nous nous promettons de nous revoir bientôt puisqu’ils vont à Saint Martin recevoir leur fille.
Le 2 janvier, anniversaires obligent, nous allons avec Annick au restaurant à Saint Anne, servis par sa fille Mélanie.