07 février 2010

2010 JANVIER MARTINIQUE GRENADE






















LE MARIN MARTINIQUE JANVIER 2010

Notre vol est retardé de 7 h par la neige qui tombe sur Paris. Nous arrivons au carénage du Marin dans la voiture que Jean Pierre et Christiane nous ont abandonnée pour aller dormir.
Notre espoir d’avoir une chambre à l’hôtel est anéanti pour cause d’absence de patronne.
Nous repérons Fidelio sur le terre plein, le gardien nous trouve une échelle, monte les bagages à bord tandis qu’Elie s’occupe de l’électricité. Je prépare le bateau pour la nuit, il fait une chaleur torride à l’intérieur. Heureusement, Christiane a pensé à nous laisser de l’eau !.

La préparation du bateau est rapide cette année car nous ferons des travaux à Grenade. Un nettoyage général, l’entretien habituel du moteur et le passage de l’antifouling. La remise à poste des voiles puis le plein d’eau et de gaz. Voilà « Fidelio » prêt à être remis à l’eau. Travail heureusement entrecoupé par les Ti Punch et visites des amis qui reviennent comme nous chaque année passer l’hiver au soleil. Jean Michel a mis son magnifique « Framic » à vendre et trouve rapidement un acquéreur.. Il reste au Marin pour ranger son bateau, rapatrier quelques affaires, aidé par Jean Luc dont le voilier est à l’ancre dans la baie.
Mariette et Jeannot ont la bonne idée de nous emmener à Ste Anne dans leur bolide à moteur, nous inaugurons le nouveau restaurant de Caritan et prenons notre premier bain.

Mercredi, Fidelio retrouve la mer.

Navigation tranquille jusqu’à la Pointe du Bout dans la baie de Fort de France. Nous jetons l’ancre devant l’ancien hôtel Méridien abandoné. Nous avons rendez vous avec Bernard pour le week end. Le soir au restaurant, essaie laborieux de Wifi sur le nouvel ordinateur.
Expédition à Saint Pierre quasiment au moteur. Nous mouillons presque sur la plage. C’est jour de marché, les étals sont bien achalandés, nous ne résistons pas à l’odeur du poulet boucané. La ville a pris quelques couleurs et semble sortir du cauchemar de 1902.. Nous sautons dans l’eau tiède bordée par sa plage de sable noir.
Après déjeuner, cap au sud de la Martinique. Les dauphins nous accompagnent et jouent devant l’étrave. Nous faisons route vers l’Anse Chaudière, chère à Elie pour la clarté de l eau, la beauté des fonds et la tranquillité. Les temps changent puisque une douzaine de bateaux sont à l’ancre. Nous trouvons notre place loin de la vallée et de son feu d’ordure qui s’allume à la nuit tombée. Dimanche, long bain matinal. Notre ami Bernard refuse la paire de palmes et se bat avec le courant tandis qu’ Elie lui identifie chaque poisson. Depuis la surface, nous essayons de suivre les tortues. Nous allons jusqu’au village d’Arlet. L’église a retrouvé sa toiture détruite lors du dernier cyclone.
Dimanche, nous levons l’ancre pour l’Anse Noire, chère cette fois à Bernard qui l’a découverte avec Brigitte. Déception, c’est dimanche et il y a foule. Nous arrivons à nous placer tant bien que mal. La plage est noire de monde, avec ses feux de BBQ. Le bain désolant dans l’eau trouble. Il faut sortir de la baie pour trouver un tombant intéressant.
Retour à la nuit à la pointe du bout. Le ponton du Bakoua détruit pas un cyclone n’existe plus ce qui donne de la place aux bateaux . Les plages et les jardins du Méridien ont été nettoyées et sont dans la journée noires de monde. Un petit ponton de guingois permet d’amarrer les annexes.

Lundi, retour à Ste Anne. Jean Yves fête ses 60 ans à bord d’ »Alizé ». Nous retrouvons l’équipage de « Maya Kri » quitté à Margarita l’année dernière, puis les équipages de « Charlotte », et de « Passe par Too ». Soirée bien arrosée par un ‘boucanier’ dont Jean Yves a le secret.
Entre Le Marin et Ste Anne, il existe toujours des bateaux amis et quelques festivités. Nous abandonnons ce coin conviviale pour descendre vers Grenade 6àà km plus au sud.
Malgré un alizé soutenu, nous prenons la direction de Ste Lucie pour une première escale. Bonne pèche : thon blanc et bonite.
Nous aimons Ste Lucie, ces paysages magnifiques, le Créole Français de ses habitants que nous comprenons et surtout ses marchés. Elie se fait tailler une cote de bœuf à la machette. Caddy plein nous reprenons le bus jusqu’à Rodney Bay. Le temps est bouché et le vent reste fort nous en profitons pour trier et ranger le bateau, entre deux bains. J’utilise la frite de Sonam pour faire de l’aquagym autour du bateau.
1 er février, courte navigation jusqu’au 2 pitons au sud de l’Ile. Nuit infernale dans la houle et les moustiques.
Départ de bonne heure, prochaine étape Bequia où nous passerons une nuit tranquille, puis Carriacou qui dépend de Grenade. Nous nous installons à Tyrel Bay pour refaire les capotes et biminis du bateau. Paysage un peu sec mais eau turquoise et encore des rencontres.