06 février 2007

LES ILES VIERGES p2

Mardi 16/01
Retour dans la baie de St Thomas. Nous avons rendez vous ce matin au club de plongée de Virgin Gorda pour aller voir l’épave du RMS Rhone.
Nous partons à 8h30 pour Salt Island. Le bateau du club est un gros « motor boat » rapide et aménagé pour les plongeurs Le moniteur s’occupe du matériel et nous habille quasiment. Nous passerons 2 fois 45 mn sous l’eau émerveillés par les couleurs des éponges et des poissons peu farouches. L’épave s’étale sur un fond de sable. On nous montre les hublots, l’énorme hélice, la pompe à eau, les mats et même une petite cuiller en argent. Voilà déjà une semaine de passée.

Ce paradis est interrompu par une dépression au niveau de l’Espagne qui génère une grosse houle. Ces vagues rendent les baies inconfortables et surtout trouble l’eau. Nos plongées perdent tout leur intérêt.


Nous partons vers le nord de Virgin Gorda. Le Gorda Sound est complètement abrité de la houle par les récifs de corail et les îles. Nous mouillons à Prickly Pear.
Nous décidons d’aller jusqu’à la barrière de corail avec Fidelio. Hélas, l’eau est laiteuse partout. Nous voyons seulement les tortues venant respirer à la surface. Il est impossible de plonger.
Nous sortons de Gorda Sound un peu trop peuplé à notre goût et allons à Long Bay au nord de Saint Thomas. Cette baie qui a le mérite de n’avoir encore ni hôtel ni restaurant est un abri parfait lorsqu’on mouille tout près de la falaise. C’est la seule baie où nous serons seuls au moins la nuit.
Notre séjour se termine avec une bonne météo pour le retour direct vers la Martinique.
Nous allons faire nos formalités de sortie et les dernière courses à St Thomas. Nous en profitons pour aller visiter une ancienne mine de cuivre du 18 eme siécle en cours de réhabilitation.
Retour à Long Bay pour un départ matinal.

Pendant deux jours sur le même bord, nous naviguons vers le sud. Nous frôlons la petite île de Saba puis recevons les cendres du volcan de Montserrat. La Guadeloupe et la Dominique défilent à quelques miles. Le canal de la Dominique est tranquille. Nous arrivons à Saint Pierre. Nous jetons l’ancre, il est 15 heures, nous déjeunons et dormons jusqu’au lendemain.

Nous passons la semaine à Saint Pierre entre plongées et ballades dans les environs dont la visite de la rhumerie Depaz.

Retour à Sainte Anne. Le génois ne veut plus s’enrouler. Nous avons quelques travaux d’entretien à faire et allons prendre place dans la marina du Marin.

Nous sommes de nouveau à sainte Anne. Elie attend avec impatience la première fournée de petits enfants qui doit arriver de France pour les vacances de février.

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LES ILES VIERGES

Si, en 2006, nous avions du renoncer aux Vierges pour cause de tempête. Nous quittons Saint Martin en ce début d’année avec une météo annonçant des alizés modérés. Notre départ est prévu à minuit afin d’ arriver de jour dans la passe du rocher rond, au sud de Virgin Gorda.
Hélas les alizés ont oublié le rendez vous météo et c’est au moteur que nous avons fait la plus grande partie de la traversée.
Nous prenons une bouée à St Thomas, ne sachant si on peut encore y jeter l’ancre. Tout paraît très réglementé chez nos amis anglais.
Après les formalités d’entrée plutôt décontractées, nous repérons les lieux. Une quantité de commerces somptueux entourent la marina. Les supermarchés sont bien achalandés. Elie repère même de la « French baguette », nous sommes donc sauvé. Je reste en contemplation devant la laverie automatique d’une douzaine de machines. Nos bonnes marina n’en ont souvent que 2 ou 3.
Tôt le lendemain, nous quittons notre mouillage de St Thomas pour les « Baths » 4 miles plus loin. C’est un immense chaos de granit formant un labyrinthe naturel ou alternent piscines émeraude et sable blanc C’est aussi un parc national.
Nous prenons une bouée orange pour les bateaux visiteurs. Nous ne sommes que 2 bateaux mais vu le nombre de bouées, cela ne va pas durer.
Elie étudie la documentation de son nouvel appareil photo sous marin, J’en profite pour faire une reconnaissance à terre en partant avec palmes et tuba. La plage est déserte, il y a une cabane restaurant et je ne croise qu’un bar man qui transporte ses boissons. Je retrouve les grottes que nous avions tant photographiées il y a 24 ans Les plages désertes sur lesquelles les filles faisaient la roue tandis que les hommes admiraient leurs pectoraux..
Je me remet à l’eau pour rejoindre Fidelio. Les boules rouges sont toutes occupées. Les boules oranges réservées aux « professionnels » ont déversé leur flot de touristes.
La plage sent le lait solaire. On n’entend que des rires et des cris joyeux.
A 11 heures c’est cette ambiance que découvrira Elie. Le sentier est maintenant bondé de marcheurs qui montent et descendent les échelles de bois.
La magie du lieu a disparue.
Nous descendons vers le sud jusqu’à Cooper Island où nous passerons la nuit. Belle plongée tuba sur Cistern point au sud de la baie.
Arrêt le lendemain sur Salt Island qui servi longtemps de saline. Il ne reste que quelques cabanes et 2 étangs dont on fait le tour facilement.
Nous passons la nuit dans la baie sud de Peter Island après une plongée en tuba et les premiers essais du super appareil photo sous marin d’Elie.
L’escale suivante est Norman Island avec ses grottes réputées ayant inspirées Stevenson pour écrire son « île au trésor ». Nous visitons les grottes à la nage. Puis re plongée au tuba sur les « Indiens » au nord de Norman.
Retour sur Peter Island où nous mouillons à Kay Bay.
Nuit terrible avec un vent très violent qui nous empêche de dormir. Nous étions habitués au manque total de vent depuis 1 semaine. Le réveil est brutal.
Le vent ne faiblit pas, nous partons pour Jost Van Dick Island. Nous remplaçons la plongée par une ballade à terre entre mangrove et chaos de granit ou seuls les cactus « coussins de belle mère » arrivent à pousser. Nous acceptons de nos voisins Américains le « reste » de nourriture qu’ils ont encore à bord de leur catamaran de location HOLA HOLA qu’ils doivent rendre le lendemain. Nous étions loin de penser qu’ils viendraient avec leur annexe pleine...
Courte escale à Road Harbourg capitale de Tortola. Les paquebot de croisières véritables immeubles flottant attendent l’accès au dock. Cela suffit à nous faire fuir.