09 mai 2006

GUADELOUPE-DOMINIQUE-MARTINIQUE

SEMAINE 7-8-9

Cette semaine et la suivante Gisèle et Michel, amis de Paimpol, participeront à la croisière antillaise gentiment proposée par Elie et Isabelle.
Gisèle s’est vu désignée pour rapporter la vie à bord de Fidelio.

Michel et Gisèle arrivent à la marina de Pte à Pitre où Elie, les cheveux longs blancs jaunis nous attend. L’écart de température : 3O °, assomme les nouveaux arrivants.
Mardi 28 fév., mardi gras : Grand Carnaval à Pte à Pitre. Michel, un copain d’Elie et Isa nous y conduit en annexe : 1O minutes de traversée, il ne reste pas avec nous pour la journée, par contre sa compagne Corinne se fait le « guide » de la journée. Nous sommes immédiatement imprégnés par l’ambiance locale du marché aux poissons, fruits, légumes, épices, alcools, confitures présentés par des « doudous » vêtus de leurs tenues de madras.

On se restaure modestement avant de se poster longuement dans l’attente du défilé du Carnaval, les retards dans les plannings demeurent chose courante ; Gisèle se rappelle que c’était déjà le cas il y 25 ans. Il faudra donc attendre la nuit tombée pour commencer à voir et entendre une succession de groupes de danseurs et musiciens s’exhiber dans la bonne humeur et la gaieté qu’ils feront perdurer tard dans la nuit.

Mais là, nous ne ferons plus partie de la foule immense, on décide de rentrer à pied ou, mieux, en stop si ça marche ; taxis et bus ne travaillant pas, férié en raison du carnaval. Encore dans la ville et une brave guadeloupéenne accepte de nous conduire jusqu’à la marina, voilà qui nous a épargné presque 3 Kms à pied.
La pluie a bien arrosé le sol toute la nuit ou presque et dès le milieu de matinée du mercredi, le ciel s’éclaircit vite et nous motive pour quitter la marina et rejoindre, au moteur, la baie de Gosier, à 2 miles nautiques à l’Est de Pte à Pitre. Cette traversée nous fera voir l’implantation de nombreuses structures hôtelières le long de la côte. Ancre jetée à 2.5m , le besoin de bain de mer est primordial avant tout pour Elie et Isa, Michel ne tarde pas à s’y mettre mais, Gisèle se contentera d’un bain de pied car les 25 – 26° lui sont insuffisants, frilosité dominante….
Gisèle et Michel débarquent sur l’îlet Gosier, juste en face. Ilet de 4 ha appartenant au Conservatoire du Littoral sur lequel poussent des amandiers, raisiniers, poiriers, mancenilliers, flamboyants, ceux-ci constituant un joli décor exotique et en même temps de l’ombre pour les touristes et locaux venant pique-niquer et se baigner.
Soirée musicale à bord au son de l’accordéon diatonique, Isa et Michel en sont les pratiquants. Avant le dîner, on prépare la navigation du lendemain.
On se rendra à Terre de Haut, à 2O miles nautiques, cap à 19O, sur une des Iles des Saintes où nous jetterons l’ancre.
Pour s’y rendre, nous mettrons Gd voile et génois, un très beau temps ensoleillé, une mer calme, un vent ESE 4-5 faiblissant 3. En 2 heures notre vitesse s’est réduite de moitié. On devine Capestère au sud de la Guadeloupe, les chutes de carbet, le volcan de la Soufrière, l’allée Dumanoir bordée de ses 4OO palmiers sur 1km de long.
Nos lignes de pêche nous offrent 2 bonites de 6OO gr. Chacune environ. C’est mieux que rien !
On découvre donc la petite anse de Marigot et on mouille à 30 mètres d’une falaise, magique endroit, à l’abri de la houle. Bain et déjeuner (notre pêche du jour) puis Elie débarque Gisèle et Michel à Terre de Haut où ils passeront l’après-midi. Grand village ancré sur l’îlet et sur lequel bon nombre de touristes débarquent par le Ferry, navette depuis Pointe à Pitre. Terre de Haut nous séduit par ses ruelles aux façades de maisons colorées et pour certaines une dominante bretonne, huisseries bois peintes en bleu et blanc, des Bretons et Poitevins ont débarqué sur l’île au cours du 17ème s. Commerces et résidences de vacances sont en grand nombre pour satisfaire l’affluence des touristes. Nous rencontrons une commerçante Béatrice Le Louedec, originaire de Pléhédel (22), origines peut-être communes nous disons-nous ?
Michel, pour se protéger de ses coups de soleil se laisse tenter par un T-Shirt à manches longues, bon produit fabriqué soit au Finistère, soit à l’Ile Maurice. En nous baladant dans ce bourg assez important et surtout très commerçant, on rencontre des animaux (vaches, chèvres, chiens, volailles, tourterelles) et le bord des routes et les abords des maisons sont très fleuris.
Nous regagnons Fidelio et retrouvons notre mouillage confortable et calme.
Vendredi matin : opération coupe de cheveux pour Elie et Gisèle en profite également, le coiffeur Michel avait apporté les outils nécessaires.

Puis, départ pour Terre de Bas, sur un autre îlet des Saintes. Le mouillage à Fidelin étant trop rouleur, nous y renonçons et nous optons pour La Dominique, île anglaise au sud à 2O miles des Saintes. Houle ESE soutenue, vent 2O-25 NDS , nav. 3 heures à la voile et les derniers 5 miles au moteur. Nous approchons vers la baie de Prince Ruppert pour mouiller non loin de Portmouth d’où l’on voit, le long de la côte les cargos épaves rappelant les cyclones David (en 79), Luis (95).

Cette baie présente une pléiade de teintes métalliques, verdoyantes, vives (jaune, orange sur les façades), pâles, délavées, salies mais la dominante est le bleu de la baie tropicale. Elie, soucieux de notre confort, remédie à atténuer le roulis et trouve le meilleur ancrage. Beaucoup de voiliers occupent cette magnifique baie qui est également une étape pour les grands croisiéristes professionnels genre Club Med et Cie.
Samedi matin, jour de marché, mais avant cela il nous faut nous familiariser avec la monnaie locale : le dollar Est Caraïbe. Calcul facile, multiple : 3.
Une barque s’approche de nous, c’est Albert qui nous salue et s’intéresse à notre programme.
Nous faisons d’abord le marché puis convenons avec Albert de se retrouver vers 16 heures pour la balade sur la rivière indienne. On parle prix et surtout il faut bien se comprendre, résultat de la négociation : 10 euros/personne pour 2 heures de balade.
Je reviens donc au plan « marché ». Nous laissons l’annexe au ponton en face du restau « big papa » en ayant eu soin d’y jeter l’ancre et de cadenasser l’annexe au ponton. Immédiatement après cela, nous plongeons dans la vie locale de Portmouth, ruelles sableuses, grises, animaux et habitants cohabitant dans des cases sombres, exigues, décor sauvage d’où se dégage une grande pauvreté. Nous observons les étoles installées très sommairement : fruits murs, pas murs, légumes, œufs, poissons locaux. Le distribanque est à 1km de là, on y va et à mi-chemin de la rue principale traversant ce grand bourg, nous remarquons que le secteur est mieux tenu, plus propre, standing supérieur. Pour compléter nos achats de fruits et légumes frais, nous allons vers les pirogues des pêcheurs et Gisèle achète une dizaine de balaous (genre grosse sardine) pour 4 BW (en langage local : biwi). Si le poisson n’est pas cher, c’est loin d’être le cas pour la btl d’eau : 4.5 biwis, soit 1.5O euros (5 fois plus que chez nous). Nous regagnons Fidelio pour le déjeuner, un court-bouillon suffira à faire cuire nos balaous écaillés et préparés par Michel. La mayo complétera le plat d’Elie et Michel, je dis que nos sardines bretonnes sont + goûtées.
Il va être 16h, Albert – guide professionnel – nous dit-il, regagne FIDELIO et nous(Michel –Gisèle) embarquons à son bord pour partager 2 heures de dépaysement et de grand silence au plein cœur d’un décor verdoyant.
Une taxe gouvernementale vient s’ajouter à nos 1O euros, elle est fixée à 5.3O EC/personne, Gisèle s’en acquitte directement auprès de jeunes locaux, tickets en poche, postés juste avant l’entrée sur la rivière. Il nous avait semblé que cette taxe était incluse dans notre négociation du matin avec Albert mais… on n’insiste pas.
On se laisse donc glisser sur l’eau de la rivière, les racines des palétuviers sont des véritables sculptures, on y découvre des quantités de fleurs, d’arbres et d’oiseaux décrits par Albert, et pour finir il nous fait observer un iguane.
On arrive juste à la nuit tombante à notre mouillage. A défaut de langouste (mal négociée avec les vendeurs locaux), on se contentera d’un petit salé aux lentilles ; une invasion de petits moucherons noirs nous oblige dès l’apéro ti-punch à se réfugier à l’intérieur du bateau.
Nuit bruyante de musique reggae, c’est samedi soir, on fait la fête et très tard dans la nuit : 4-5 heures du matin.
Dimanche matin : on quitte le mouillage de Portmouth pour le sud de la Dominique. Cap sur Roseau, la capitale. Vent nul : 4 heures de moteur, une pêche hyper maigre, seulement une bonite. Isabelle nous a fait la surprise de la préparer en paella. Un délice. Pancho, dominicain d’une trentaine d’années nous propose un coffre, Elie et Isabelle le reconnaisse depuis des précédentes escales dans le secteur. Nous convenons avec lui du programme de l’ap.midi : pour un forfait de 15O euros, un chauffeur-taxi (non professionnel car aucun indice apparent) nous guidera à « Trafalgar Falls » , chutes d’une soixantaine de mètres.
Un couple d’américains nous a rejoint pour ce programme, ce qui fera donc 3O euros/personne.
Une heure de montée en monospace Toyota tape-cul sur une route en lacets, truffée de nids de poule. Des gouffres de verdure tropicale se succèdent sous nos yeux jusqu’à notre point d’arrivée, une propriété privée occupée entre autre par un « gourou » vantant les vertus des plantes et surtout le bois d’inde à effet antirhumatismal.
On s’enfonce donc à pied le long de la rivière d’ou dégringole la cascade 2 Kms plus loin, acheminement parfois difficile et surtout lors des traversées de la rivière où il ne fallait pas craindre de mouiller son fond de culotte. Gisèle n’apprécie pas les émotions ressenties lors de ce parcours physique qui réveille en elle des émotions déjà vécues par le passé…
Nous y voilà en extase devant cette puissante coulée dégringolant en plein cœur de grosses roches et de végétation dense.
Maintenant, il faut ressortir de cette jungle, par le même chemin ; Gisèle raisonnée malgré ses angoisses se faufile comme elle peut, parfois à 4 pattes dans l’eau, c’est plus stable, l’Américaine en fait de même.
Une clairière apparaît, ouf c’est la fin du calvaire ! Gisèle révèle sa satisfaction d’être allée à la rencontre de ce site grandiose.
On reprend la même route pour descendre de la montagne laquelle depuis le sud nous laisse apercevoir à l’horizon la Martinique, à environ 3O miles, ce sera une de notre prochaine étape.
En cours de route, notre chauffeur s’arrête près d’une maison et y récupère un sac de pamplemousse. C’est probablement pour nous puisque Elie avait indiqué à Poncho qu’il en voulait. Effectivement, à notre arrivée à Roseau, nous réglons la ballade de l’après-midi, plus environ 5 kilos de pamplemousses pour 5 euros. Poncho nous retrouve et nous ramène jusqu’à Fidelio sur lequel Isabelle est restée du fait de sa sciatique qui perdure. Nous lui rapportons les épisodes de l’après-midi. Nous donnons rendez-vous à Poncho pour demain matin, vers 8 heures pour aller au marché. Mais en fait, nuit de roulis, l’inconfort à bord, insupportable pour Isabelle souffrante, Elie opte pour quitter Roseau et regagner la Martinique.
OK, nous mettons donc le cap sur St Pierre au nord-ouest de la Martinique, vent d’est, 1O-12 nœuds, nous naviguons à une moyenne de 5 nds.
Mouillage juste en face de la ville de St Pierre qui en 19O2 avait été détruite lors de l’éruption du volcan du Mt Pelée ; presque 3OOOO morts lors de cette catastrophe, un survivant : le prisonnier Cyparis. Aujourd’hui, la ville ne compte que 5OOO personnes.
Gisèle et Michel visitent le mini-musée crée il y a une trentaine d’années par la vulcanologue Frank PERRET ; expo de photos d’avant et d’après l’éruption, vaisselle, bronze (dont l’ancienne cloche de l’église) partiellement fondus par les 12OO° projetés par le volcan sur la ville. Nous visitons également les ruines de théâtre, de la prison dont le cachot duquel a survécu Cyparis, la maison du figuier qui à l’époque était l’entrepôt par lequel transitaient les marchandises depuis la mer. Gisèle se rappelle de son passage ici il y a 25ans et il lui reste le souvenir de vieilles façades sombres, couleurs cendrées. Histoire de se rafraîchir, nous nous baignons avant de regagner Fidelio.
Au lendemain matin, quelques emplettes de fruits frais, pain et brioche à la cannelle puis cap pour le sud ouest, à la Pointe du Bout, à l’anse Mitan, très abritée juste en face de Fort de France.
On y arrive en milieu d’après-midi, ce qui nous laisse un peu de temps pour aller à terre et faire un repérage des lieux : la mairie, l’embarcadère pour la navette reliant Fort de France ; Michel ne résiste pas à observer les bateaux de la marina.
Pendant ce temps, Elie et Isabelle se rendent chez un médecin généraliste pour le renouvellement de ses médicaments anti-inflammatoires pour se soulager de sa sciatique.
Beaucoup de bateaux mouillent dans cette anse hyper agréable avec une eau plate.
Mercredi, Gisèle et Michel se rendent à la capitale par la navette « pétrolette » en 15 minutes de traversée maritime.
Isabelle se repose au bateau et Elie en profite pour bricoler, il y a toujours quelque chose à faire sur la technique à bord.
A Fort de France, Gisèle et Michel feront le marché couvert au centre ville, puis la visite de distillerie de Dillon, (juste à la sortie de la ville) et ensuite, 2 heures de déambulation dans le magnifique parc botanique Balata, riche de milliers d’espèces de fleurs et arbres tropicaux. Pour se déplacer, nous utiliserons tantôt le taxico, tantôt le stop et… ça marche. Ce qui est l’occasion de faire des rencontres sympathiques, seuls les locaux s’intéressent aux auto-stoppeurs, certains n’hésitent pas à faire le détour de leur trajet pour nous satisfaire.
Aujourd’hui jeudi, ce sont Isabelle et Elie qui se rendront à Fort de France pour le rendez-vous chez le rhumato.
Gisèle et Michel iront au Domaine De La Pagerie où naquit en 1848 Joséphine de Beauharnais, épouse de Bonaparte qui fut impératrice à 41 ans. Elle décède 1O ans + tard d’une pneumonie. Nous faisons une visite guidée de cet espace qui nous fait passer par le moulin de canne à sucre, puis la maison natale de Joséphine où sont rassemblés certains de ses objets personnels : vaisselle, bijoux, habillement, tableaux… ainsi que son lit à baldaquin, tout en acajou. A l’entrée du parc, les ruines de l’ancienne sucrerie se dressent au milieu d’une végétation tropicale.
Il va être 13 heures, une petite faim se fait sentir mais pour se restaurer, il nous faudra parcourir 3 Kms à pied pour se rendre aux 3 Ilets. Après l’effort, le réconfort, on trouve un restau dans lequel la fraîcheur nous délasse, c’est dire combien cet endroit nous est salutaire.
Après cela, on tend à nouveau le pouce et un jeune conducteur nous fait monter et nous conduit juste devant l’entrée du village de la poterie, toujours sur la commune des 3 Ilets. Le grincement des pneus dans la négociation des virages n’est pas notre truc mais … plaisir de jeunesse… heureusement le trajet est court.
Village de la poterie réunissant une entreprise de distribution de briques et autres matériaux minéraux de construction, atelier d’artisanat varié, boutiques de produits créoles et de souvenirs locaux, une boulangerie pâtisserie où Gisèle ne résiste pas à un bon pain bio aux céréales. Ouf, enfin du vrai pain et non pas du pain blanc insipide. !
La jolie teinte ocre d’une maison en phase finale de construction attire notre regard, en fait il s’agira d’un atelier-boutique de poterie. Nous faisons la rencontre de la propriétaire qui n’hésite pas à nous faire part en toute simplicité de sa connaissance technique des matériaux tels que chaux, enduits teintés, peintures patine. Sympathique rencontre, merci Carine (c’est le nom de cette jeune femme créole).
Nous quittons cet espace, attrapons un taxico pour revenir à l’anse Mitan, se baigner après cette chaude journée.
Vendredi, Fidelio nous conduira jusque la Petite Anse d’Arlet qui offrira à Elie, Isabelle et Michel le loisir de plongée en eau claire. Les hommes remonteront à bord bredouille mais Isabelle ramènera une buse en ciment de 7Ocm et 15 cm de diamètre dans laquelle est scotchée une pieuvre qui fera notre repas du midi cuisinée à la façon paella par Isabelle.
De violentes averses avec rafales nous rafraîchissent, ce qui n’empêchera pas Michel et Gisèle d’aller à terre découvrir le magnifique village Anse d’Arlet, paisible, propre. A 2 Kms de là, une route tracée entre 2 monts nous conduira à Grande Anse, village + développé en infrastructures touristiques, jolies plages. On se baigne même sous la pluie. Les 2 bateaux : « Rara Avis » et « Le Bel Espoir » du Père Jaouen sont mouillés dans cette baie.
Samedi matin, on se rendra à Ste Anne tout au sud de la Martinique, 4 heures de navigation sportive, houle et vent contraire. Le passage au rocher du Diamant, nous le ferons par le tribord. Nous apercevons également au loin, toujours à notre tribord l’Ile de Ste Lucie. En s’approchant de la côte, nous nous jetterons l’ancre devant la Pointe Borgnesse, les plongeurs se feront plaisir. Après le déjeuner, nous parcourons encore 2 miles pour venir au mouillage de l’anse Caritan à Ste Anne. Paisible endroit mais beaucoup de bateaux. Peu de roulis à cet endroit, on est bien.
Michel et Gisèle font une petite descente à terre et découvre le bourg de Ste Anne et ses nombreux commerces. Le drapeau Indépendantiste et le Français flottent en façade de l’Hôtel de Ville.
Dimanche matin 12 mars, dernière journée avant le départ pour Gisèle et Michel.
Unanimement, nous optons pour un programme cool : marché le matin, bains, sieste, accordéon, lecture, bref journée farniente. Pour le déjeuner, Gisèle cuira de la dorade coryphène cuite avec de l’oignon ; c’est bon mais Elie préfèrera la terrine de cerf.