29 avril 2010

AVRIL 2010 MARTINIQUE SAINT MARTIN












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MARTINIQUE SAINT MARTIN


Derniers jours au Marin. Le dragage du chenal des pécheurs devrait débuter. Christiane et Jean Pierre nous offre une journée détente à la piscine et au restaurant de Caritan. Avec Christiane je goute aux plaisirs du bain en eau douce et du massage devant le tuyau d’arrivée d’eau… Les gars refont le monde à l’ombre des palmiers.


Sainte Anne

Nous y retrouvons « Ile a two », « Alisé », et « Morgane », et nos habitudes de wifi sous les

Tamariniers. « Xango » vient de partir pour Grenade. Nous nous reverrons cet été à Paimpol ou Saint Malo.

« Brimbelle » essaie de placer dans un avion ses invités coincés à Fort de France pour cause d’éruption de volcan Islandais.


« Marmajua » l’attend pour partir vers Curaçao. Après une longue période de calme, ils hissent leurs voiles à la tombée du jour sur l’air de « Jean François de Nantes » à l’accordéon et disparaissent rapidement à l’horizon.


« Morgane » qui doit mettre son bateau à terre nous propose son IRIDIUM pour la durée de la traversée. C’est tout à coup l’excitation à bord. Nous n’avons aucune idée de son maniement ni de son installation. Bernard a déjà tout démonté sur son bateau. Elie fait le travail inverse sur « Fidelio ». Rien n’est simple…

Heureusement Mino est là…


Mino est le Monsieur « Electronique de Navigation » en France et c’est un Paimpolais. Il est de toutes les courses en mer.


Je l’ai vu pour la première fois en 2000 à Rekjavik, Nous arrivions de 8 jours de mer et dans ce port désert, deux silhouettes grandissaient au fur et à mesure de notre approche gesticulant au bout d’un étroit ponton qui piquait du nez dans cette mer d’Islande à 8°. Il était 2 heures du matin.


Yann et Mino étaient là pour nous féliciter, le ponton s’est enfoncé et Mino est tombé à l’eau.

C’était la première édition de la course Paimpol Rekjavik, nous étions très émus par leur accueil.


Mino est toujours là et son efficacité n’est plus à démontrer. Il met en place notre nouvel abonnement. Bernard et Annick nous aide à comprendre le maniement de l’engin. Tout n’est pas bien clair, mais nous savons qu’au bout du fil Mino sera là.


Nous quittons Ste Anne par petit temps direction le nord en passant par Grande Anse pour faire notre sortie. Nuit à Saint Pierre sans houle ni vent. Tandis qu’Elie fait le plein d’eau, je prends une carte météo sur 7 jours au cyber base, un tour au marché et nous filons sur la Dominique. Il fait nuit lorsque nous arrivons à Portsmouth et tout est calme. Ce sera de courte durée car le bar de « Big Papa » s’anime et nous aurons une musique infernale jusqu’à 3 heures du matin… Nous levons l’ancre à 6 heures pour un trajet direct avec vent de sud est pour Saint François au sud de la Guadeloupe. Superbe navigation sur une mer d’huile avec toute la toile.

Nous prenons une place au ponton de la marina et retrouvons Annick ma copine de 30 ans. Nous avons des tas de choses à raconter. Détente dans sa piscine et tour dans son magnifique jardin avant la nuit. Elie s’est badigeonné d’anti moustique et il a bien fait mais en plus des moustiques, des scarabées volent et tombent dans les verres et les assiettes. Quel pays ??


Après deux jours de festivités et diner au restaurant des artistes, départ direct pour Saint Martin par la cote Est. Le vent est faible mais le cap direct. Nous passons devant Antigua à la tombée de la nuit puis défilons successivement devant les lumières de Nevis, St Kitts, Statia. Au matin un coup vent nous oblige à réduire la toile et sortir les cirés. Vers midi nous apercevons St Barthélémy, la mer s’est durcie. Nous continuons, allure réduite jusqu’ à Simpson bay coté Hollandais de St Martin. Dès l’ouverture du pont, nous passons du coté Français et mouillons dans le lagon de Marigot.


Pas une ride sur l’eau, tout est calme, nous pouvons dormir tranquille.


Lundi, Les formalités sont expédiées sur l’ordinateur de la marina Port la royale mais en sortant, nous tombons sur Pierre Jean et Rose de l’ »Eden rose » et finissons ensemble cette matinée à peine commencée.


(Après un réveillon de 31 décembre 2008, passé ensemble sur leur bateau, ils avaient sombrés devant Basseterre en Guadeloupe).


Ils rentrent comme nous en France.









































































AVRIL 2010 MARTINIQUE SAINTE LUCIE














AVRIL 2010


MARTINIQUE SAINTE LUCIE MARTINIQUE


De retour de Grenade, nous jetons l’ancre derrière « Brimbelle » étonné et heureux de voir « Fidelio ». Nous ne connaissons pas ce bateau mais dans notre stock de pare battage, nous en avons un au nom de Brimbelle ???


Nous apprenons que le propriétaire de « Brimbelle » à été pris en charge par les précédents propriétaires de Fidelio lors de son naufrage pendant la traversée de l’Atlantique en 2000.

Nous transportons depuis 7 ans ce pare battage, vendu avec le bateau.

Mais le plus beau reste à venir…


Pour lui rendre son pare battage, « Brimbelle » ayant quitté notre secteur, nous l’avonconfié à « Morgane » ami de « Brimbelle ». Nous apprenons alors que « Morgane » attend des Paimpolais que nous connaissons bien Norbert et Patricia.


Grosse surprise le soir sur les pontons du Marin ??


Nous quittons ensemble le mouillage les uns pour la Dominique et nous pour Fort de France où nous devons retrouver d’autres Paimpolais que nous embarquons pour une semaine à Sainte Lucie.


« A trop écouter la météo on reste au bistro ». Proverbe Breton, qu’on aurait du suivre…


Le vent est tombé et nous ferons beaucoup de moteur, ce qui nous permet de suivre de gros dauphins pas trop farouches. Première escale à Rodney.

Clearance majorée pour cause d’over time. Bus et marché à Castries.


Nous allons jusqu’au village de La Soufrière sous voile. L’embrayage du moteur se coince et ne nous permet pas d’entrer dans Marigot Bay mais le temps d’arriver au sud de l’ile, Elie a déjà réparé. Nous attrapons une bouée à « Malgré tout » mouillage cocotier pour deux jours.


Petite plongée avec tuba autour du gros Piton.


Le lendemain visite du village et du jardin botanique, puis plongée dans la réserve devant « Jalousie Plantation » nous sommes vite incommodés par les méduses et nous terminons la soirée au bar de l’hôtel. Ici on ignore la monnaie locale. Tout se paie en US$.


Nous connaissons bien Ste Lucie mais c’est toujours un plaisir de se baigner dans les réserves marines où le poisson abonde à l’inverse des réserves de Martinique pillées par la pèche intensive aux casiers et au filet. Nous allons jusqu’au petit port de pèche de Vieux Fort que nous découvrons en pleine effervescence lors du débarquement des poissons. Ici pas de gros hôtels ni de plage, ni de villas somptueuses. Tout est typiquement Saint Lucien.


Chaque jour nos invités débordent d’idées à la cuisine.

Traversée retour sous la pluie et sous voile.


Nous sommes contents de retrouver Le Marin, Nous accompagnons nos amis au taxico pressés de retrouver le confort hôtelier de la capitale, puis entre deux averses nous allons dire au revoir à Norbert et Patricia qui après un baptême de la mer mouvementé est devenue un vrai marin.


L’escale du Marin est souvent technique. En vue de la traversée, nous changeons notre gréement qui a déjà 20 ans. Si celui d’origine était surdimensionné, celui de remplacement me parait beaucoup plus léger !!!


Gros nettoyage du bateau, lessives et approvisionnement.


Il nous reste à régler le problème de l’iridium. Pourra-t- on en avoir un ?































































































































08 avril 2010

GRENADE GRENADINES AVEC SEBASTIEN ET CECILE



























































































MARS 2010 GRENADE ET GRENADINES.



Cécile et Sébastien se font désirer à la sortie de l’aéroport. Ils ont besoin d’une adresse à terre.et ne connaissent qu’un nom de bateau. Tout se clarifie lorsqu’Elie montre les papiers de Fidelio au douanier.
La marina de St Georges est commode pour l’installation à bord. Les maillots de bains remplacent anoraks et pantalons remis dans les valises, et après la douche à terre, nos voyageurs s’endorment rapidement malgré les moustiques.


Cécile qui a longtemps navigué dans les Antilles va essayer de retrouver ses vieux souvenirs !! Quant à Seb, il va découvrir la navigation dans l’Alysée. Pour tous les deux, le programme étant d’abord :


«Repos et farniente autour des Grenadines ».



De Saint Georges au sud de Grenade, il faut une journée de navigation pour arriver à Tyrel bay au sud de Carriacou, d’où nous faisons la clearance de sortie et la visite de Hillsborough, la capital


En bus nous allons jusqu’à la boucherie de brousse de Brunswich pour acheter notre 1/3 de biquet.



En fin de matinée, départ pour Clifton à Union. Sébastien et Cécile se relaient à la barre. Adieu le pilote automatique et le bord gasoil !! si chers à Eli

Nous jetons l’ancre près d’une caye dans le lagon et débarquons pour faire la clearance d’entrée à l’aéroport car les « Grenadines « appartiennent à Saint Vincent


Les requins de l’Anchorage hôtel sont toujours dans leur bassin. La ville est chaque année plus pimpante et animée ! Il fait bon s’y promener. Les fruits du marché sont superbes.


Nous allons nager vers la plage sous le carrousel des décollages et atterrissages de tout petits avions bimoteurs.



Le 12 mars Départ pour les « Tobago Cays » Une heure plus tard nous entrons par la passe sud et mouillons face au large derrière la barrière de corail à l’est de l’ile de Baradal dans 2 mètres d’eau. L’avantage de cet endroit est sa tranquillité. La plupart des bateaux restant plus au sud. Nous sommes tout prêts d’un herbier et de nombreuses tortues se promènent autour du bateau ainsi que des raies de toutes tailles. Nous partons explorer les cayes alentours et sommes un peu déçu par le manque de diversité des poissons. Avec Elie nous partons dans la passe, il y a trois grosses bouées pour amarrer les bateaux de plongées. Ici, les fonds descendent très vite et les poissons sont extrêmement nombreux et bien nourris par les milliers de petites méduses qui défilent dans le courant. Au bout de 20 minutes de ce traitement d’acupuncture naturel, nous retournons à bord. Il est midi et les autorités du « Tobago Cay Marine Park » passent pour encaisser les taxes du parc fonction du nombre de personnes à bord. Il y a encore 5 ans c’était gratuit, l’année dernière c’était 1 taxe par bateau, cette année c’est une taxe par personne (environ 30€ pour nous 4).

Les boats boys qui proposent Tee shirt, langoustes, glace, pains et même pains au chocolat ne sont pas trop agressifs. Alors qu’à Saint Vincent, l’ile mère on ne veut plus s’arrêter à cause de attaques en tous genres allant jusqu’au meurtre, ici le touriste rapporte et est plutôt chouchouté.


Nous allons à la palme jusqu’à la plage et faisons le tour de l’ile à pied. Le vent n’étant pas trop fort, nous passons une nuit très calme.



Le 13 mars départ pour l’ile de Petit Tabac. Nous contournons par le sud le récif en fer à cheval des Tobago Cays. Notre approche est facilitée par le départ du seul bateau qui y a passé la nuit. Nous lâchons l’ancre dans 5 m d’eau en avançant à vue dans le lagon étroit. Il y a 6 ans nous n’avions pas osé jeter l’ancre impressionnés par les déferlantes sur les cayes d’entrée. Nous pensions ne pas avoir assez de place alors que nous étions seuls. Aujourd’hui il viendra 6 autres bateaux sans problème.



A terre les hommes se défoulent sur les maigres cocotiers. Seb arrivent à faire tomber deux magnifiques noix. Nous allons nager dans les coraux. Nos vacanciers prennent de belles couleurs. Ce mouillage n’étant pas recommandé de nuit nous retournons aux Tobago Kay, derrière notre Ile et auprès de nos tortues. Sébastien notre Belle islois rêve de raies Manta sautant autour de Palais !!


Nos deux invités très bons cuisiniers nous concoctent chaque jour des repas magnifiques. Il faut dire aussi que l’unique valise était bien chargée en produit alimentaire de toutes sortes. Nutella en quantité, fromage et saucissons si cher à Elie, et nous avions fait à St Georges de Grenade un gros plein de légumes et fruits.


Le 14 mars, Départ pour Béquia, à 25 miles plus au nord.




Sébastien est à la barre et fait marcher le bateau d’une main experte, en négociant avec la houle notre confort, nous filons au près sur un bord jusqu’à la pointe sud de Admiralty Bay à Béquia.



Nous avançons vers Princess point. Le skipper d’un catamaran Américain tel un roquet rappelle à Elie qu’il convoite la place. Autant nous éloigner de ce rouspéteur mal embouché.




Longue ballade à terre, tout est calme, c’est dimanche…


Le lendemain, nous allons au marché « Rasta », acheter des mangues que nos vacanciers dévorent.


Elie resté au bateau fait le plein d’eau. Le water boat passe dans le mouillage, on l’appelle sur le canal 16 à la VHF, il propose aussi laverie et fuel. Business très rentable dans toutes les iles.


Nous levons l’ancre pour l’ile de Moustique « ile des milliardaires » Dans les années 1960, la princesse Margaret fit construire sa luxueuse demeure suivie d’autres clients richissimes dont plusieurs célébrités du show bizz. Lors de notre passage à bord d’Archimète en 1983, nous avions visité l’ile à pied et en stop. Nous sommes décidés à louer une de ces petites voitures 4 places appelées « Mule » pour aller voir la plage de Mick Jaeger de l’autre coté de l’Ile. Cécile avec son beau sourire, demande où se trouve le loueur ?

C’estjour de fête et le loueur est fermé… Alors notre interlocuteur nous invite à monter et nous conduit sur une route qui n’en fini pas de se tortiller entre villas, tennis et club hippique jusqu’à Macaroni bay. Tout ici est ratissé, propre et d’un entretien irréprochable. La plage de Mick est au bout d’un chemin de terre, exposée au vent avec de gros rouleaux. Une quantité impressionnante de méduses viennent s’y échouer ce qui n’invite pas à la baignade. A l’ombre de filaos, un énorme BBQ attend le visiteur. Nous sommes seuls et déjà nous nous interrogeons sur notre retour ? Nous rebroussons chemin et c’est alors que « miracle » nous entendons un moteur !!! Un jeune couple arrive à notre hauteur et nous embarque pour le retour. Ils travaillent sur l’ile. Ils sont très beaux avec leur coiffure rasta et ravis de nous emmener. Nous nous faisons arrêter devant le Basil’s bar sans oublier d’immortaliser notre rencontre. Jour férié : pas de langoustes chez les pécheurs (ce sont toujours les moins chères des Caraïbes).



Ce soir, c’est fête !!Sébastien nous invite à ce fameux Basil’s bar, et nous dinons dans l’alcôve dédiée à la Princesse Margaret. Tout est excellent, les cocktails, les plats et un superbe Bordeaux pour accompagner ce festin. La note ?? je n’ai pas su…



Accroché à notre bouée, nous pouvons dormir tranquille malgré le roulis.



16 mars Nous partons pour Mayreau. Nous y retrouvons « Gulliver » le bateau de Freddy et Daisy. La baie de Salt Whistle Bay invite à la baignade mais la promenade jusqu’au sommet de l’ile ne tente personne. La baie étant surchargée de bateaux, nous partons pour Union. Platz vient nous proposer de pauvres petites langoustes qui ne sont même pas réglementaires.



C’est déjà le retour vers Hillsborough. Nous dormons devant Sandy Island pour profiter de derniers bains. A minuit un coup de vent nous fait chasser, Elie nous réveille, alors que nous allions sur le corail. Branlebas de combat à bord, nous vérifions le cap pour se dégager de ce piège et mettons l’ancre plus au large, dans 6 m d’eau. Je me rends compte que la barre à roue n’a plus de marque repère et que les instruments ne sont plus très lisibles malgré leur éclairage.



Notre descente vers Grenade est rapide et confortable nous mouillons à Grand Anse devant le lagon de St Georges pour déjeuner. Puis reprenons une place dans la marina.


Connaissant l’incompétence du personnel des pontons ici, c’est Sébastien qui prend les choses en main et poussera en annexe Fidelio à la bonne place. (Non seulement le personnel n’est d’aucune aide pour placer mais il est très fort pour gonfler les factures d’eau et d’électricité. Nous arrivions ainsi à mettre 450 l dans un réservoir de 300 l encore a moitié plein)…


Dernière journée à St Georges. Nous partons pour un tour en ville, à pied jusqu’au marché puis retour en bus qui ne démarre que lorsqu’il est plein à craquer. Nous sommes inquiets pour le caddie. Va-t-il entrer ??, Cécile et Seb sont devant, ils profiteront du paysage


Le dernier bus sera celui de l’aéroport. Depuis St Georges il faut 20 mn. Cécile dépensera le reste de ses $EC dans les souvenirs indispensables.



Carriacou, Bequia, Sainte Lucie, la Martinique.


Retour en 4 jours, nous arrêtant pour la nuit.


Pour une fois, le vent est favorable et nous arrivons jusqu’à la première bouée du chenal du Marin sans passer par le Diamant. Un exploit…