02 janvier 2007

GUADELOUPE SAINT MARTIN suite



Mardi, je retourne enquêter à terre. A la mairie, je n’ai aucun succès. Il semblerai que les Caillé ne soient venus que tardivement aux Saintes et non du 17 eme au 19 ème siècle avec les premiers colons 23 hommes et 9 femmes. Il a eu aussi quelques esclaves (9). En 1664 il y a 43 blancs et 10 noirs. Ces derniers ne furent jamais nombreux car la culture est pratiquement inexistante à cause du manque d’eau. Les colons qui débarquèrent sont originaires de la façade atlantique (Normandie, Bretagne, Pays de Loire Poitou-Charentes et Gironde).
Un certain Mr Peron a fait quelques recherches généalogiques et je me procure son livre. Enfin, après si peu de succès et comme je dois faire les formalités de sortie pour le bateau, je frappe à la porte du gendarme du service des douanes. Je lui présente les papiers du bateau et mon passeport. Il le contemple un moment et me dit » Madame, nous portons le même nom ».
Après des recherches sur ses origines, il n’a pas pu me dire de quel coin de France il venait. Il est installé aux Saintes depuis 3 générations venant de Trois Rivières en Guadeloupe. Je n’ai pas résisté au plaisir de le photographier.
Nous quittons Les Saintes pour Deshaies au nord de la Guadeloupe, y retrouvons l’américain agressif qui ne voulait pas que l’on se mette devant lui pourtant à 150m…dans la partie Hollandaise de St Marteen. Il met 1 h à dérouler ses 60 m de chaînes… observe…Un énorme catamaran arrive avec une équipe joyeuse et mouille son ancre devant notre américain (la place est si grande).Celui ci les invective sans succès. Il doit se déplacer et cela lui demande encore 1h…Il fait nuit, personne ne viendra plus l’ennuyer.
Après 22 heures de navigation nous venons de jeter l’ancre à Saint Martin. Nous n’avons pas revu le grand spectacle de nuit du volcan de Montserrat. Seules quelques fumerolles se noyaient dans les nuages.

GUADELOUPE- SAINT MARTIN




22 décembre 2006-12-26

Nous quittons Pointe à Pitre pour Marie Galante. La météo favorable devait nous permette de faire un seul bord pour Saint Louis. Les grains successifs avec rafales assorties ont raisons de notre témérité. La seule route confortable nous mène droit sur les Saintes. Nous mouillons à Marigot après qu’un espadon ait cassé notre ligne de traîne. Il ne paraissait pourtant pas très gros… C’est la série… Nous n’avons remonté que les têtes des deux dernières prises. C’était pourtant de belles bonites !

Nous déplaçons le bateau et nous installons devant le bourg de Terre de Haut.
Nombreux sont les voiliers qui viennent y passer le soir de Noël et on entend parfois quelques injures à la nuit tombées car les derniers arrivés essaient de se faufiler pour poser leur ancre pratiquement sur la plage.

J’ai appris l’année dernière que plusieurs Saintois portaient notre patronyme. Je commence mes recherches en interrogeant les habitants, mais en cette période de fête, la mairie est fermée. Nous visitons le Fort Napoléon, allons jusqu’à la Baie de Pompierre. Au retour en essayant de rencontrer une Mme Caillé, je tombe par hasard sur un ami de Plouha avec qui nous avions fait des expéditions de pèches sous marines mémorables aux 4 coins du monde il y a plus de 10 ans. Serge s’est fait construire au bord de l’eau une somptueuse villa. Nous sommes heureux de nous revoir et nous passons le jour de Noël ensemble autour du traditionnel « roussis de cochon ».
Il fait nuit lorsque nous retrouvons Fidelio.

RETOUR EN MARTINIQUE




Décembre

Nous retrouvons la Martinique et la pièce détachée tant attendue.
Cette année nous avons décidé de nous faire plaisir. Nous nous installons à Saint Pierre au nord de l’Ile pour plonger sur les épaves qui ont sombré lors de l’éruption de la Montagne Pelée en 1902. Nous nous donnons une semaine pour explorer les meilleurs sites.
Avec notre niveau 3, les portes du club « Papa’d’Lo » devant lequel nous avons jeté l’ancre s’ouvrent.
Dés la première plongée nous allons explorer le »Roraima » à 60 m de profondeur. L’eau est toujours à 26°C et à 55 m nous voyons très bien la structure d’acier, la coursive, la cuisine, la salle des machines et la cheminée. Les éponges multicolores tapissent ce navire de 120 m de long. Les « anges caraïbes » et autres poissons que nous identifierons à l’air ne sont pas très farouches. Il est vrai que cette épave est visitée pratiquement tous les jours. A Saint Pierre, certaines épaves profondes sont balisées pour permettre aux plongeurs d’y accrocher leur bateau. Nous y plongerons 3 fois sans nous lasser.
Nous avons fait une sortie sur la Perle qui se trouve tout au nord de l’Ile. Cette roche isolée offre un tombant rapide et en s’écartant nous pouvons voir les bancs de milliers de petits poissons toujours animés de mouvements parfaitement coordonnés telle une écharpe argentée qui se tiennent au voisinage des grottes ou des surplombs. Un peu au large les prédateurs les suivent des yeux. Ces bancs sont une manne pour les thazards, les carangues ou les barracudas de tailles impressionnantes. Nous retrouvons avec plaisir les sensations d’apesanteur sous l’eau. Mais les 50 m à faire sur terre avec la bouteille de plongée avant de gagner le rivage et le zodiac du club sont éprouvants d’autant plus que le départ se fait dans la houle.
Au bout de la semaine au rythme d’une plongée profonde par jour, nous déclarons forfait… Mais nous reviendrons.
Autour de St Pierre il y a de nombreuses ballades faciles à faire, dont le canal de Beau regard. Avec nos amis de Gulliver nous faisons du « stop » jusqu’à Fonds St Denis, puis la randonnée commence au bout du village. La route est bordée de mandariniers, orangers , citronniers dont les fruits tombés font notre bonheur. Le canal rappelle les « levadas » de
l’Ile de Madère. Il a été construit pour alimenter en eau les distilleries de rhum, il est maintenant entretenu pour les marcheurs. C’est une promenade à l’ombre, très agréable de 2h. Nous dominons les champs de culture ou d’élevage, apercevons cascades et rivières .
Nous revenons en stop jusqu’à St Pierre