29 novembre 2006

RETOUR DES GRENADINES NOV 2006


22 novembre La remontée

Nous quittons nos amis à Bequia pour faire une remontée tranquille vers la Martinique.
Nous n’avons pas sitôt jeté l’ancre à Saint Vincent qu’Elie est pris de malaises. Maux de ventre, vomissements de bile , hurlements de douleurs….
Dehors, pas un bateau à l’horizon. Nous venons ici, justement parce que l’endroit est désert. Seul, John sur sa vieille planche vient nous rendre visite et nous taxer d’une bière. Elie est au plus mal et va s’allonger. La nuit est longue et ne calme pas ses douleurs. Le capitaine reste prostré sur sa couchette.
N’étant pas compétente en médecine, je commence à préparer une navigation d’urgence vers la Martinique.
A défaut de lancer un appel de détresse par VHF dans ce pays anglophone où de toute façon Elie n’a pas envie de séjourner, nous pensons à utiliser le téléphone.
Une charmante hôtesse me dit que mon N° est incorrect. Nous essayons les SMS. Hurrah !! ça passe. Nous contactons ainsi Patrick. Il nous rappelle rapidement. A la voix d’Elie, qui 5 mn avant me disait être incapable de parler, voilà que la voix de son bon docteur le calme suffisamment pour expliquer son cas.(et me tranquillise par la même occasion) Nous avons les bons remèdes et après traitement et deux jours d’incapacité le voilà qui reprend vie. Pendant 48 heures, nous avons été très inquiets et nous nous sommes posés des tas de questions sur la vie en bateau. (à nos ages)…
La maladie est insupportable, lorsqu’on est loin de tout,. d’autant que je ne suis d’aucune aide sauf peut être pour recoudre..
John vient nous porter un gros sac de prunes Cythère de son jardin et nous propose une ballade jusqu’aux chutes à notre prochain passage tout en précisant que ce ne sera pas du « business ».
Nous quittons Saint Vincent pour Sainte Lucie sans prendre la météo. Heureusement car nous ne serions pas parti. Rafale à 35 Nds sous les grains, c’est à dire tout le temps. Une navigation corsée qui nous amènera à la tombée de la nuit à Rodney Bay.
En principe, nous prenons une météo dès que nous devons partir et si vous saviez ce que l’on voit à la pointe du Finistère, nous préférons être sous les tropiques. En effet, vous devez avoir une succession de tempêtes qui vous viennent du nord ouest et qui attaque la Bretagne avec de forts vents du sud. Ah mes amis quel hiver et que de pluies.
Retour en Martinique sans problème. La pièce du hublot est enfin là. Nous retrouvons « Nacouda » et son capitaine clown pour une soirée »ambiance » à la guitare. Cette année je n’ai pas mon accordéon.

Planteur
Pour 1 litre
10 cl de rhum vieux, 10 cl de rhum blanc, 25 cl de jus d’orange, 25 cl de jus de goyave, 25 cl de jus d’ananas, 1 pincée de cannelle, 1 pincée de muscade, 4 cl de sirop de grenadine.
Bien mélanger tous les éléments dans une bouteille et laisser reposer au frais quelques heures.
Peut être préparé la veille des agapes.
Ti Punch
4 cl de rhum blanc, 1 petit morceau de citron vert de préférence, sirop ou sucre de canne au choix.
Presser le morceau de citron et mettre le jus dans le verre. Ajouter le sirop ou le sucre de canne, écraser et mélanger avec une petit cuillère. Ajouter le rhum, remuer.

A consommer avec modération.

TOBAGO CAYS NOV 2006



Les Tobago Cays sont justes derrière Mayreau à 4 miles. Nous mouillerons derrière la barrière de corail.
Nous sommes très surpris par le temps. Je n’avais jamais fréquenté le coin autrement que sous les alizés. En ce mois de novembre le vent est faible, il n’y a pas de courant ni de houle.

Nous pourrons aller plonger derrière le récif sur le tombant. Des bouées sont installées dans la passe pour attacher l’annexe.
Nous passons nos journées à observer, poissons, requins dormeurs, langoustes, raies et même une grosse tortue traînant sur son herbier sur le chemin du retour au bateau.
Nous profitons du temps qui passe. Je lis les livres prêtés par les copines ou échangés au gré des escales, Elie a toujours de l’entretien à faire et il aime ça.

Nous faisons quelques miles de plus sous génois seul et arrivons à Clifton Bay sur Union.

Je peux enfin négocier le prix d’un grosse langouste. Elle sera cuite par le pécheur pour 18 h. Comme elle est vraiment grosse nous invitons nos amis de « Nacouda ».

A terre, le cyber fait une promo. 1 h pour le ¼ du prix normal. Cela vaut les 10 mn d’attente.

25 novembre 2006

EN ROUTE VERS LES GRENADINES Novembre 06


10 Novembre 2006
Sans nouvelle du facteur nous décidons de partir.
Nous avons fait la connaissance sur le chantier d’un couple désirant faire route avec nous vers les Grenadines qu’ils ne connaissent pas.
Ensemble, nous quittons Ste Anne pour Rodney bay à Ste Lucie. Le vent est sud -est ce qui n’est pas l’idéal pour faire du sud mais nous avançons bien.
Nous sommes dans les temps pour les formalités d’entrée. L’employé est particulièrement aimable et fait de l’humour en remplissant lui même son papier.

Samedi, jour de marché à Castries. Nous prenons le bus pour la capitale où nous faisons l’approvisionnement pour 10 jours. Ici, c’est à peu près quatre fois moins cher que dans les îles françaises.
Notre descente continue tranquillement, arrêt à Marigot Bay pour le déjeuner. Un immense complexe hôtelier est sorti de terre depuis l’année dernière. Nous sommes seuls dans la baie. Nos amis continuent plus au sud pour cause de panne électrique. Ils veulent prendre une bouée devant le village de la Soufrière n’étant pas sûr du redémarrage de son moteur.
Nous les rejoignons dans l’après midi.
Il suffit de peu de temps à Elie pour réparer la panne au grand étonnement de nos amis qui pensaient devoir rebrousser chemin.
Départ le lendemain pour Saint Vincent. Nous avons là un spot « noix de cocos ». Nous mouillons au raz de la falaise. Nous échangeons du barracuda contre des noix que les enfants nous jettent dans l’annexe.
John, sur sa vieille planche vient nous voir. Il repart lui aussi avec son morceau de poisson. (pour Marie, ce n’est pas celui qui voulait « te marier »).
La descente vers le sud continue. Nous ferons les formalités d’entrée dans les Grenadines à Bequia. L’employé est moins sympa qu’à Ste Lucie mais quand même très souriant.

Prochaine escale à Mayreau. Des boutiques se sont installées sur la plage. Les vendeurs de langoustes se suivent mais Elie les repoussent chaque fois.
Je ne pourrais discuter qu’une fois. Le prix de la livre est bas mais la langouste pèse un poids fou. Et comme ils n’ont pas de balance…

18 novembre 2006

RETOUR EN MARTINIQUE Octobre 2006




LE MARIN MARTINIQUE

14 octobre 2006
Après un voyage en avion sans problème, le taxi nous dépose devant le chantier. Il est 16 heures. Nous avons juste 2 heures pour brancher le courant et l’eau et mettre un peu d’ordre dans le bateau avant la nuit. La cabine n’ est accessible qu’ en escaladant voiles et autres accessoires mis à l’abri pendant le stationnement à terre.
Le mois d’octobre est humide, nous pataugeons dans de larges flaques d’eau et de toutes façons ,avec ou sans eau , à 17 heures les moustiques attaquent. Ce sont de tout petits moustiques, rapides et peu visibles, attaquant principalement les chevilles et Elie en priorité qui se gratte et dois prendre ses antiallergiques.
Nous avons tout un arsenal de répulsifs allant de la pommade aux spirales fumantes. Nous avons surtout une moustiquaire efficace pourvu qu’elle soit bien posée.
Après 9 jours passé sur le bateau au sec dans une chaleur étouffante à rebrancher panneaux solaires, et accessoires de navigation, à remettre en place voiles, écoutes et autres cordages, à gonfler l’annexe, à faire un tas de petits travaux d’entretien dont un super lifting de coque, nous prévoyons enfin notre mise à l’eau. Nous sommes au milieu du chantier serré comme sardines en boite. Il faudra un tracteur puis le travelift pour arriver jusqu’à la mer.

Nous sommes maintenant en vacances, mouillés devant Sainte Anne. L’eau bleu lagon est à 29 degrés. Nous y trempons plusieurs fois par jour en attendant une pièce de hublot commandée en Hollande.

Nous avons la surprise d’avoir quelques temps un voisin Wharram superbe mais plus grand qu’Inemoa avec un gréement à 2 mats.