20 février 2006

SUITE







Le vent s’apaise, le soleil est bien là et a l’air de vouloir rester. Chouette !
On mouille à l’îlet Pinel vers 15h à 100 mètres d’une petite langue de sable ou les transats font du touche touche, des jaunes avec parasols jaunes pour la yellow beach et des bleus avec des parasols bleus pour la blue beach. Des petites cabanes de palmes de coco et de bambous, avec petits restau ou les touristes se délectent de demis langoustes grillées à 60 euros !!! Ils arrivent par paquets en grosses barcasses depuis l’île de Saint martin et viennent passer quelques heures sur l’île de Robinsson, là, on leur propose de faire de la plongée dans un espace balisé par un bout et des bouées, ou encore de chevaucher une moto des mers, un banana boat etc etc, tous les joujoux sont proposés. Après 16 h, ils sont tous rentrés et on a l’île pour nous seul. Le top, c’est au petit matin, on y file à la nage avec un sac étanche, palmes, masques et tubas, on est les reines du pétrole. On se plait bien ici, on fait des plongées chaque jour, Sonam a trouvé un masque et un tuba parfaitement à sa taille, du coup, elle passe des heures dans l’eau, est bien moins farouche que sa mère et prend du plaisir à identifier les poissons avec Elie qui les connaît quasi tous.
On décide d’y rester encore Mardi et de décoller Mercredi pour St Barth. Seulement, Mercredi, le vent est assez terrible, force 7, pour le plus grand bonheur de Sonam qui veux rester le plus longtemps ici, elle est fan de l’îlet Pinel.
On est pas pressées, alors on décide d’après la météo, d’attendre que le vent et la houle s’apaisent.



C’est le cas le lendemain, grand soleil, pas un nuage, le vent est encore assez soutenu et la houle forte, on y va quand même. A 14h, on lève l’encre pour sortir de l’îlet Pinel et de ses massifs coralliens. On se fait bien secouer mais c’est une très bonne après midi de navigation. Chacun arrive à se caler dans un coin, certains font la sieste, d’autres bouquinent… Quand soudain nous sommes tous réveillés par le fameux bruit du moulinet a poisson, une belle bonite a mordue et on se régale de steak le soir même dans la baie de Gustavia ou le mouillage est assez désastreux, ça roule un maximum !!!!

SUITE SAINT MARTIN SAINT BARTH





Dimanche 12 Février, on met les voiles pour une superbe île déserte, Tintamarre. On est juste 3 au mouillage quand on arrive à 10 H. La plage est magnifique, petite, le sable est d’un blanc immaculé. Sonam et Isabelle partent à la nage pour la plage, on devine la silhouette d’un sacré gros barracudas qui va et vient en longeant la plage dans très peu d’eau. Elie me propose d’aller faire une petite plongée fort sympathique sur des rochers situés à 150 m du bateau. Depuis qu’on a quitté l’anse Marcel, nous naviguons dans des réserves et les fonds sont riches en espèces, c’est un vrai plaisir, surtout dans une eau à 28 degrés. Les poissons viennent se frotter, c’est impressionnant !!!La encore, ma trouille légendaire me fait faux bond et je trouve que les poissons me collent un peu trop, ils n’ont peur de rien et ça m’angoisse à moitié. J’ai beau hurler et gesticuler, ils sont impassibles.
On retrouve les filles sur la plage, elles ont découverts des petites marres d’argile en se promenant un peu à l’intérieur, entre des lézards géants, et on se tartine de la tête aux pieds avec cette pâte onctueuse. On laisse le tout sécher, avant de se jeter dans l’eau translucide pour se rincer. On se frotte de sable, on a la peau super douce. C’est Dimanche et les bateaux de charter arrivent en masse, on se fait un bon petit repas et on lève l’ancre pour l’îlet Pinel sur Saint Martin.

Sonam s’applique à tenir son carnet de voyage comme vous pouvez le voir…

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SUITE N°1






Plus soft, on a vue dans l’anse Marcel des tortues qui venaient respirer à la surface de l’eau toujours aussi turquoise. Là on pouvait carrément débarquer à la nage depuis le bateau, la plage étant à 200 m. C’est ce qu’on s’est empressées de faire avec Sonam, une fois arrivées, on se fait virer gentiment des transats par un vigil bronzé qui garde la plage pour les Zaméricains qui roulent en 4/4 monstrueux, et gavés à l’ice cream. Vue les prix exorbitants de leurs chambres d’hôtel (très luxe, faut le reconnaître), on ne doit pas se mélanger !
Nous, on s’en fiche, on est les plus libres de la terre, et on aime avoir les fesses dans le sable, qui, lui, n’est point encore privé. Bon, on commence a se sentir de mieux en mieux, un peu bronzées, plus trop décalées, la semaine est passée super vite, encore presque deux, ouf !!!

Retour a marigot pour les pleins d’eau et de cambuse, les cartes postales, petit saut à Phillipsburg, la capitale hollandaise, avec Elie pour acheter du matériel photo pour Renan et nous voilà reparti le Samedi 11 pour une nuit à l’anse Marcel avant de découvrir d’autres horizons. Les tortues nous attendent. Nous débarquons à la nage et je file en maillot ruisselant à la supérette des hôtels m’acheter une pellicule, la vendeuse fait la tête et repasse la serpillière a chaque goutte…

SAINT MARTIN avec Solange et Sonam


SEMAINE 5-6

Petit récit d’une partie de notre séjour sur Fidélio.
Nous arrivons le jeudi 2 février après 9 heures de vol depuis la rue la Vacquerie à Paris, moi et la Sonam, fatiguées mais assez euphoriques de retrouver, moi, ma mère et , elle sa grand-mère, ainsi qu’Elie, c’est lui qui nous attend a l’aéroport, après la douane. L’humidité ambiante et la chaleur ainsi que la luminosité qui règnent sur l’île de st martin sont écrasantes. Il est 14 h quand on arrive mais 21 h pour nous, on a du mal a garder les yeux ouverts.
On est chaleureusement accueillies à bord du Fidélio et très vite on va mouiller coté français de l’ile, l’aéroport étant sur la partie hollandaise.

Bon roupillon mais a 3 heures, la Sonam commence a trouver le temps long, Moman, c’est quand, qu’on se lève !!! a répétition, on met 3 jours a se recaler dans le sens des vacances. Ce qui me plait c’est de vivre au rythme du soleil, a 20 H on est couché et a 6h30 on se lève.

Après un bon plein de cambuse, quelques plongeons dans la lagune (28 degrés), on lève l’ancre pour Grand case, une petite baie a 3 KM de Marigot Bay. On attend 14h30 que le pont se lève et on file a la queue leu leu pour sortir de la lagune et plonger vers l’océan bleu turquoise. Les alizés sont très forts et les averses éparses.
Mouillage près d’une chouette plage de sable blanc, le vent souffle en rafales, Elie nous débarque et on finit à la nage, trop de déferlantes pour le zodiac, on risque de cabaner.
A terre, ça souffle autant mais on arrive a se trouver un petit coin de paradis a l’abris. Plongées depuis le bateau pour initier la Sonam. Le lendemain matin, le vent a disparu, le soleil éclabousse nos mirettes. Sonam assez impressionnée par la profondeur et le grand bleue, elle voie avec Elie une énorme étoile de mer et lui, ramène un superbe lambi qu’on se fait en fricassé le lendemain.

On se régale aussi de crabes farcis, de salades choux carottes et de colombo de cabri dans des petits restaus appelés lolos, à toutous certes !!!, mais bien sympathiques. De toute façon, tout est fait pour le touriste ici, et plus ils payent et mieux c’est pour les locaux, on achète en dollars ou en euros. Le touriste est essentiellement américain plutôt vieux et très riche souvent très nationaliste, on en a même vu qui portaient des shorts avec l’imprimé de leur drapeau !!!!
Sonam se régale sur les plages toutes aussi chouettes les unes que les autres, elle trouve toujours une petite copine avec qui jouer… ou alors quand il n’y a personne, elle adopte des lézards pour lesquels elle fabrique des supers cabanes. Elle me surprend, car il lui est même arrivé de lire ses Tom Toms et Nanas presque spontanément sur la plage !!!
En sortant de Grand case pour aller dans l’anse voisine, c’est à dire l’anse Marcel, on a mouillé tout prêt du rocher créole et on s’est mis a l’eau depuis Fidélio pour se régaler du spectacle sous marin. Sonam n’est pas hyper à l’aise et du coup, elle abandonne son masque mais nous suit super bien à la nage. On nage parmi les poissons soldats, les perroquets, les demoiselles pyjamas, quatres yeux etc, c’est génial de voir autant d’espèces toutes réunies. On voit aussi des raies dont 2 léopards et une dont la queue fait au moins 2 mètres, elle me fiche carrément la trouille et j’appelle ma mère au secours, la raie me tourne autour et n’est absolument pas farouche, et j’ai ma Sonam qui glousse dans mes palmes. On rentre au bateau et je me jette de frayeur dans le Zodiac, Sonam est sur la jupe et rie comme une folle. Je repars mais pas rassurée en collant ma mère.