PETITES TERRES- LES SAINTES

Le vent est toujours d’Est. Nous allons en profiter pour aller jusqu’à Petites terres à 20 Miles nautiques dans le nord est. Nous faisons un près serré jusqu’à la passe. Je suis effondrée par le nombre de mats. Ces îles sont une destination de week end et nous sommes dimanche.Il est interdit de mouiller car c’est devenu une réserve mais il nous reste une boule un peu serrée entre un catamaran de location et un voilier tour du mondiste.Au premier essai la gaffe pète dans les mains d’Elie. Le courant entraîne Fidelio et la safran s’emmêle dans la boule du bateau de derrière qui nous arrive dessus en accéléré. L’oreille de son guindeau se brise sur notre bordée. Nous réveillons le propriétaire en sursaut. C’est un tout jeune gars avec 2 enfants à bord. L’un de 18 mois l’autre de 10 ans. Il vient de traverser seul. Paperasserie, déclaration d’accident et plongée pour retrouver le bout de pièce qu’on lui laissera aux Saintes où nous devons aller.Tous les « charters day » sont partis et nous laissent pour une nuit de pleine lune magnifique. Inutile de plonger loin du bateau, un barracuda de 1 mètre a adopté la coque de Fidelio. Poison coffre et raie léopard nous offrent leur ballet silencieux.A terre, nous allons jusqu’au phare.. Je veux vérifier que notre douche improvisée sur la citerne fonctionne toujours (notre passage date de 1983 avec Archimète). Grosse déception ! un chalet en bois a été construit et le plaisancier de passage ne peut plus se servir de l’eau de pluie.Nous quittons ce coin merveilleux. Pour les Iles des Saintes où nous sommes attendusLe 24.Le vent espéré à l’Est devient Sud et c’est encore sur un bord au près que nous faisons route jusqu’au Saintes. Nous mouillons devant la jolie villa de Serge et Fanfan à l’anse de Fond Curé devant Grand Bourg. Nous sommes attendu pour un réveillon « choucroute ».Depuis la terrasse nous regardons les bateaux arriver dans cette baie magnifique. Serge nous propose sa boule de mouillage mais les barques de pèche nous semblent un peu proches et l’embrayage du moteur reste coincé. Encore du travail pour Elie.Nous passons une soirée très agréable .La choucroute est parfaite et le père Noël a laissé ses cadeaux sous l’amandier devant la piscine. Juliette et Maréva nous font un défilé de mode avec leurs nouvelles toilettes.

MARIE GALANTE décembre 2007

Le vent se maintient à l’est et c ‘est sous un bord au près que nous rallions Marie Galante distante de 21 Miles Nautiques en 4 heures. Nous entrons dans le petit port de Grand Bourg la capitale. Un voilier en sort et nous laisse une boule. En principe les bateaux de passage ont un mouillage à l’extérieur mais la houle qui brise sur le corail n’est pas engageante. Nous sommes à l’abri et rencontrons deux transatlanticos. Un breton en famille et un solitaire sur un 6,50 m qui s’est plusieurs fois fait très peur pendant la traversée. Ils viennent juste d’arriver. Dans ce petit port nous sommes en ville et en profitons pour participer aux fêtes de Noël.

Nous sommes le 22 décembre
Sur la grand’place se tient le marché de Noël.
Le père Noël appelé par les enfants de l’école arrive à pied et en jean mais porte la barbe en coton et son chapeau rouge un peu de travers. La distribution de jouets dure une éternité… Un groupe de tout jeune en habits Créoles exécutent quadrilles et biguines complètement paralysés par le trac. Nous déambulons dans le marché et goûtons aux Kassaves (galette de manioc) un peu étouffantes et aux différents sorbets fabriqués devant nous dans la grande sorbetière en bois. Nous dégustons les pommes cannelle justes cueillies. Avant midi nous avons droit au « chanté NWEL ». Cette fois c’est au tour des adultes. Ca braille un peu dans les micros mal réglés mais l’ambiance est bon enfant et nous avons trouvé une place à l’ombre.
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Nuit un peu bruyante car la navette inter île laisse tourner ses moteurs à fond jusqu’au matin. Nous interrogeons plusieurs personnes à ce sujet. L’une nous dévoile une mésentente familiale. L’employé ne veut pas dormir chez lui et a trouvé un hébergement pratique dans le bateau. Le capitaine contacté nous dit que c’est à cause de l’électronique ?? enfin un marin nous donne sa version. Une borne d’électricité a été posée sur le quai pour que le bateau s’y branche. Celui ci ne veut pas payer et enquiquine tout le voisinage avec ses moteurs.
Au bout de 2 nuits enfermés dans le bateau pour pouvoir dormir nous partons dans la baie de Saint Louis au Nord.
Tiens, la aussi il y a une cinquantaine de coffres « gratuits » pour le moment, inutile donc de sortir l’ancre. L’eau est d’une transparence extraordinaire sur fond d’herbier. Je plonge pour vérifier qu’il y a toujours ces petits coquillages nommée « Astrée «. Les astrées sont toujours là et les tortues aussi, comme il y a 20 ans.

MARTINIQUE page 2

Le 4 décembre, Carole et Hubert fêtent leurs anniversaires à bord de P’TI GUS à l’Anse Chaudière à coté du village d’ Arlet. Nous retrouvons NACOUDA.
Avec Francine nous faisons les desserts et c’est en jouant « Happy Birthday » que nous abordons leur voilier où ont lieu les agapes. Soirée musicale et prolongée...

Elie se remettant peu à peu de sa dingue. Nous prenons la direction du nord
Nous devons nous mettre à l’abri devant la Pointe du Bout dans la baie de Fort de France pour cause de coup de vent force 7 du à une dépression cyclonique qui passe aux Iles Vierges. Nous recevons des trombes d’eau et le vent ne faiblit pas. Nous restons enfermé dans le bateau.. Nous sommes devant le Méridien en ruine et à la palme je fais une reconnaissance des lieux. Nous pouvons faire 100 m avec l’annexe pour arriver à la plage de l’hôtel. A partir de là Elie me débarque, je traverse l’hôtel squatté en escaladant les carreaux cassés, j’escalade le portail et je me trouve en ville. Mais dans ce « village Créole » il n’y a que des boutiques de luxe et la supérette n’est pas approvisionnée. Je peux quand même revenir avec du pain.
Nous sommes maintenant à Saint Pierre et là surprise !! nous retrouvons un marché plein de fruits et de légumes .Je fais une superbe plongée dans des canyons, avec le club « Papa d’Lo » par 20 m de fond.
19 décembre 2007
Départ pour Prince Ruppert Bay au nord de la Dominique. Nous arrivons avant la nuit. Tiens il y a une cinquantaine de bouées de mouillage devant le restaurant de Big Papa et une soirée qui s’annonce torride puisque notre vieille connaissance « Alexis » avec qui nous avions fait du « business » lors du séjour de Rolland et Brigitte nous annonce une « Reggae Night ».
En fait ce ne sera pas la musique qui va nous gêner mais le manque de vent qui met le bateau en travers de la houle qui nous secoue toute la nuit. Nous sommes content de lever l’ancre au lever du jour. « Alowijus » notre Boat boy venu apporter des fruits hier soir nous demande nos poubelles contre quelques $ BiWi. Marché conclu.

MARTINIQUE Novembre 2007

Novembre –Décembre 2007

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Arrivés le 1er novembre en Martinique dans un nuage de moustiques, nous subissons notre premier tremblement de terre.
Il ne pleut pas trop mais "FIDELIO" a vieilli et déjà les envies de rénovations envisagées par Elie n'ont rien de commun avec mon désir de mettre à l'eau dans les plus brefs délais.

Enfin nous retrouvons l’eau avec un arrière tout neuf de peinture fraîche.
Cap sur Sainte Anne pour finir de mettre en place voiles et gréement.
Les charnières des panneaux commandées par Fedex en Hollande arrivent en un temps record et nous pouvons penser à la navigation.

Nos amis de NACOUDA de retour des Grenadines viennent mouiller à nos cotés. Retrouvailles chaleureuses mais à bord ils ont repéré un hôte indésirable. Un rat clandestin qui niche dans le compartiment batteries, pille la nourriture et grignote les étiquettes des boites de conserve sans oublier d’égrainer ses crottes partout..
Francine est catastrophée et passe tout à la javel. Philippe asperge l’intrus de tous les poisons possibles. Au bout de quelques jours de bataille le rat préfère sauter à l’eau.
Jeudi 29 novembre, à 15 h ni vent ni nuage, nous sommes au mouillage. Tout à coup un coup de tonnerre qui n’en finit pas et l’impression d’être sur une machine à laver à l’ essorage car tout vibre sur Fidelio..
Nous vivons notre second tremblement de terre de 7,3° à l’échelle de Richter . A la radio, panique générale puis le calme revient. Par SMS nous prévenons la métropole et Jean Marie nous donne des informations précises, en particulier qu’il n’y aura pas de risque de tsunami. (Merci Jean Marie).donc inutile de prendre le large.

Retrouvailles avec P’TIT GUS et Alizé (2 ans). Les excès de rhum mettent Elie KO. On apprendra plus tard qu’il a attrapé la dingue… (due aux piqûres de moustiques)

En panne de vent et de capitaine, nous restons à Sainte Anne. Pour Ceux qui ne connaissent pas, c’est un très bel endroit avec en toile de fond la palmeraie du Club Med.

PHOTOS des ILES VIERGES

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